Au Bénin, les prochaines élections législatives auront lieu le 08 janvier 2023. Selon toute vraisemblance elles seront inclusives , avec le participation de l’opposition. En tout cas, les partis de ce bord politique, même les plus critiques à l’égard du régime Talon se préparent pour faire bonne figure lors de ce scrutin. Seulement, du côté de la Coordination Générale de la Résistance béninoise dans la Diaspora, on n’est guère optimiste. Dans une déclaration en date du 30 août dernier, elle fait clairement savoir que le scrutin ne sera pas inclusif.
« Ces expériences ont fini par mettre tout le monde d’accord «
« Après plusieurs mois de débats rudes, on a fini par s’entendre. Avouons que Patrice Talon nous a beaucoup aidé. Tenez : les législatives 2019 ont été exclusives et dans le sang sans la participation de l’opposition ; il en a été de même pour les communales 2020 ainsi que pour les présidentielles d’avril 2021. Ces expériences ont fini par mettre tout le monde d’accord sur ce qui est devenu désormais un principe :…, on ne peut pas s’attendre à des élections libres et transparentes… »indique la coordination. Pour elle, les populations du Bénin « ont suffisamment fait la douloureuse expérience de la Rupture pour ne nourrir aucune illusion à propos des consultations électorales organisées par Patrice Talon, à commencer par les prochaines législatives de janvier 2023. » .
Elle est donc persuadée que les prochaines élections législatives ne seront pas « libres et transparentes ». Pour appuyer son argumentaire, cette organisation de la diaspora évoque les « machinations en cours mettant en mouvement les deux partis du Président d’une part et d’autre part, l’opposition tolérée puisqu’il en faut une pour montrer à la face du monde que c’est une élection authentique mettant en jeu la mouvance et l’opposition ». La coordination pense in fine, qu’il faut que certaines conditions soient réunies pour recommencer par parler d’élection crédibles au Bénin.
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