Depuis quelques jours, Yannick Noah est au coeur d’une polémique sur les réseaux sociaux. Alors que la polémique enfle, il a décidé de s’expliquer sur sa prétendue médiation auprès des autorités pour le rétablissement du contrat entre l’équipementier français « Le Coq Sportif » et la Fédération Camerounaise de Football. Il est intervenu sur la chaîne de télévision publique du Cameroun ce lundi 24 septembre 2022.
En effet, depuis la rupture du contrat de l’équipementier français « Le coq Sportif » par la Fédération Camerounaise de Football, les deux légendes du pays sont en opposition. D’un côté Yannick Noah représentant la firme de l’hexagone et d’un autre côté Samuel Eto’o fils, président de la Fecafoot. L’ancienne star du tennis souhaite que les responsables du football camerounais redonnent à l’équipementier les droits pour habiller la sélection nationale. Mais Samuel Eto’o a irréversiblement déjà tourné le dos à la firme et s’est engagé avec l’équipementier américain « One All Sports ». Cette position de l’ex-goléador des Lions Indomptables est soutenue par l’opinion camerounaise qui accuse Yannick Noah de prioriser les intérêts étrangers au détriment de son pays d’origine. C’est pourquoi le natif de Douala devenu légende du tennis français a décidé de se défendre et rappelle la genèse de la collaboration entre la firme et la Fecafoot.
«Il y a trois ans, la question s’est posée, le Cameroun n’avait pas d’équipementier. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour que Le Coq Sportif vienne au Cameroun. Où est le problème ? Pourquoi j’ai voulu que Le Coq Sportif vienne au Cameroun ? Parce que c’est mon côté patriote», a-t-il tenté d’expliquer. L’actionnaire de l’entreprise « Le Coq Sportif » s’est mis dans la résolution du litige pour sa double casquette. D’abord parce qu’il a «un contrat à vie avec Le Coq Sportif» et ensuite parce qu’il s’agit de l’image de son pays d’origine, le Cameroun. «Quand je vois ce qui se passe, je suis un peu troublé. Je ne suis en guerre avec personne. Et on parle de l’image de notre pays. De toute façon, la vérité sort toujours. Je ne ferai jamais rien contre mon petit frère et jamais contre l’équipe nationale du Cameroun par rapport à un intérêt personnel », a clarifié le vainqueur du tournoi de Roland Garros en 1983.
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