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Mali: soupçonnés d’espionnage des militaires français arrêtés puis libérés

Au Mali, deux soldats français ont été brièvement privés de leur liberté. En effet, selon une source diplomatique française, ces militaires ont été pris pour des espions. Ils prenaient des photos dans la ville de Bamako quand ils ont été arrêtés. La même source explique que ces soldats faisaient en réalité des repérages dans le but d’actualiser le plan d’évacuation des français qui vivent dans la capitale de ce pays sahélien d’Afrique de l’Ouest.

« Deux militaires en renfort de l’ambassade »

Privé de leur liberté dans l’après-midi d’hier jeudi 15 septembre, ces « deux militaires en renfort de l’ambassade » ont été relâchés par les autorités maliennes ce vendredi matin , après les explications de la partie française. Inutile de rappeler que les relations entre Bamako et Paris sont tendues. La France accuse le régime malien de « naviguer d’échec en échec, attelé à un groupe de mercenaires russes ». Bamako de son côté accuse le pays d’Emmanuel Macron de soutenir les terroristes sur son sol. Il faut dire que les deux soldats français arrêtés et relâchés ont eu plus de chance que leurs homologues ivoiriens toujours détenus à Bamako.

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En effet , en août dernier, la justice malienne avait inculpé les 49 soldats ivoiriens accusés d’être des mercenaires, pour « tentative d’atteinte à la sûreté » de l’Etat. Depuis lors, 3 d’entre eux ont été libérés. Il en reste donc 46, dans les geôles maliennes. Le gouvernement ivoirien a plusieurs fois exigé leur libération. Mais pour l’instant, Bamako n’accède pas à cette demande. Il accuse Abidjan d’abriter des personnalités maliennes sous le coup de mandats d’arrêt internationaux. Celles-ci auraient même pour intention d’attenter à la sûreté de l’Etat. 

Une réponse

  1. Avatar de Anonyme
    Anonyme

    « Mali: soupçonnés d’espionnage des militaires français arrêtés puis libérés »
    Nous parlons donc ici d’une fausse accusation, quand au moindre vent on soupçonne les innocents d’espionnage. C’est bien ce que j’appelle la pagaille.

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