Navalny : les USA accusent la Russie de violer ses droits

Le gouvernement américain a récemment donné son avis sur le traitement reçu par Alexeï Navalny, opposant au président russe Vladimir Poutine. Hier vendredi 09 septembre 2022, Washington a estimé que Moscou ne respecte pas les droits de l’opposant, en l’empêchant notamment de communiquer avec son avocat. Dans un communiqué, Ned Price, porte-parole du département d’Etat américain, a fait part de la préoccupation des Etats-Unis concernant « le fait que le gouvernement russe interfère de façon arbitraire et grandissante avec les droits d’Alexeï Navalny », tout en ajoutant que « les autorités pénitentiaires ont entravé la préparation de sa défense et sa capacité à communiquer librement avec son avocat ».

Un « harcèlement à motif politique »

Selon le porte-parole de la diplomatie américaine, cette interférence se traduit notamment par la surveillance de leurs réunions. D’après Ned Price, ce sont des faits qui prouvent le « harcèlement à motif politique » qui cible Alexei Navalny. Notons que les propos du porte-parole du département d’Etat américain interviennent plusieurs jours après qu’Alexeï Navalany se soit exprimé sur ses conditions de détention. Selon Leonid Volkov, chef de cabinet de ce dernier au cours de l’élection présidentielle 2018, avait fait savoir, que la cellule de l’opposant faisait deux mètres sur trois. Elle est équipée d’une table, d’une chaise et d’un lit qui est replié entre 6 heures du matin et 10 heures du soir.

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Ces changements avaient été évoqués le mercredi 07 septembre 2022 sur Twitter par Alexeï Navalny. « Je me demande si ces conditions seront plus proches de celles d’Hannibal Lecter ou de celles de Magneto des X-Men… » avait-il ironisé, toute en disant s’inquiéter du fait que sa femme et ses parents ne puissent pas lui rendre visite. A l’en croire, ces derniers « attendaient de [lui] rendre visite depuis quatre mois, et maintenant que ça approche, et ils (les autorités pénitentiaires) [le] placent dans des conditions strictes, où les visites ne sont autorisées que tous les six mois ». « Pas de chance pour moi » avait-il ajouté.

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