Une lueur d’espoir s’ouvre pour le Professeur Joël Aïvo et ses codétenus, condamnés à dix ans de réclusion criminelle pour « atteinte à la sureté de l’Etat et blanchiment de capitaux ». Le gouvernement vient d’adopter un décret de loi qui sera incessamment envoyé à l’Assemblée nationale et qui pourrait conduire à une libération anticipée pour beaucoup de prisonniers. C’est une bonne nouvelle qui est tombée pour plusieurs prisonniers dont le professeur Joel Aïvo.
Incarcérés depuis plus d’un an, le professeur Joel Aïvo pourrait recouvrer sa liberté dans les prochaines semaines si les députés votent le projet de loi modifiant le code de procédure pénale que le gouvernement s’apprête à leur envoyer. « Les condamnés à une peine privative de liberté peuvent également et exceptionnellement bénéficier de la suspension de l’exécution de la peine lorsque, l’exécution entamée, il est établi à leur égard une conduite de nature à justifier la mesure ou que celle-ci est dictée par des considérations d’ordre social et humanitaire », souligne le communiqué du conseil des ministres du mercredi dernier.
Pour bénéficier de cette liberté anticipée, il faudra que la personne condamnée en fasse la requête pour « une durée qui ne saurait excéder cinq années civiles renouvelables une seule fois ». En clair, dès que cette loi sera votée et promulguée par le chef de l’Etat Patrice Talon, plusieurs détenus dont le professeur Aïvo condamné à 10 ans de prison pourront… Lire la suite dans le journal PDF
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