Ce mercredi 21 septembre, le président américain Joe Biden à la tribune de l’Organisation des Nations Unie a soutenu une réforme du Conseil de Sécurité. Il s’agit de l’élargissement de l’instance à d’autres membres. Le patron de la Maison-Blanche a appelé à « augmenter le nombre de membres permanents et non permanents ». Pour le président démocrate, le Conseil de sécurité devrait être ouvert aux pays d’Afrique d’Amérique latine et des Caraïbes afin qu’ils aient des représentants. Il abonde ainsi dans le même sens que le président sénégalais qui assure la direction actuelle de l’Union africaine.
Une revendication légitime selon Macky Sall
Dans son plaidoyer, Macky Sall a plaidé pour plus de représentativité de l’Afrique au sein des instances internationales ciblant principalement le G20 et le conseil de sécurité de l’ONU. «Il est temps de faire droit à la juste et légitime revendication africaine sur la réforme du Conseil de sécurité (…) Dans le même esprit, je rappelle notre demande d’octroi d’un siège à l’UA au sein du G20 pour que l’Afrique puisse enfin se faire représenter là où se prennent les décisions qui engagent 1,4 milliard d’Africains», avait-il déclaré.
Macron épouse l’idée
Dans ce contexte de guerre en Ukraine avec la Russie, Emmanuel Macron avait également évoqué le sujet dans son discours. Pour le patron de l’Élysée, le but est que le Conseil de sécurité soit « plus représentatif, qu’il accueille de nouveaux membres permanents, qu’il soit capable de jouer tout son rôle en limitant son droit de veto en cas de crimes de masse ». Rappelons qu’il s’agit d’une réforme vieille de plusieurs décennies. Il y a d’un côté ceux qui sont favorables à l’élargissement de l’instance et d’un autre ceux qui ne partagent pas cet avis.
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