Le Président du parti Restaurer l’espoir, Candide Azannaï reçu ce dimanche 16 octobre 2022 dans l’émission « Grand Angle » de Crystal-news a fait des déballages sur son ex Secrétaire général, Guy Dossou Mitokpè. Ce dernier avait rejoint le mercredi 12 octobre dernier le Parti « Les Démocrates ». «Azannai est mon mentor…. Je suis parti du RE après avoir discuté longuement avec le président Candide Azannai. N’ayant pas pu convaincre le Parti RE à aller vers un ensemble plus élargi, tout en gardant nos objectifs de luttes, je me suis vu dans l’obligation de rompre les amarres » ainsi s’exprimait l’ex-Secrétaire général du Parti « Restaurer l’espoir », Guy Dossou Mitokpè le mercredi 12 octobre 2022 au Chant d’Oiseau de Cotonou lors de sa déclaration d’adhésion au Parti « Les Démocrates ».
Reçu ce dimanche 16 octobre 2022 dans l’émission « Grand Angle » de Crystal-news Candide Azannaï, président du Parti « Restaurer l’espoir », a tenu à faire des mises au point sur certains propos de Guy Dossou Mitokpè tenus à son égard. « Je n’ai jamais été mentor de Mitokpè » a tenu à préciser l’ancien ministre de la défense. Pour lui, Guy Mitokpè est adulte et il était un responsable estudiantin quand il l’a connu mais il n’est pas son mentor. Selon le président du Parti Restaurer l’espoir, « lorsqu’ on a recours au mot Mentor, le mentor est quelqu’un en qui on a confiance absolue. C’est le précepteur infaillible à qui on ne peut jamais tourner dos. C’est dans l’Odyssée, nous l’enseignons aux enfants lorsque nous abordons les questions d’éthique de vie, l’éthique comportementale ».
L’ancien ministre a également affirmé que Guy Mitokpè est « dans le décor ». Le Président du Parti Restaurer l’espoir a déclaré qu’il a toujours dit « à Mitokpè Guy et à tous ceux qui sont autour de lui qu’il n’est pas « un gourou », « un maitre pour avoir des disciples ». « Je suis un chef. J’ai été formé pour être chef, je suis un chef « a-t-il lâché. Il a précisé qu’un chef, c’est celui qui protège les valeurs et les principes pour lesquels il est chef. Également, un chef, selon lui, protège ses collaborateurs et qui sacrifie tout pour les valeurs et principes pour ses collaborateurs. Concernant la question de liberté et de libre arbitre, l’ancien député a fait savoir que Guy Mitokpè est libre de faire son choix et qu’« il n’a aucune liberté de mensonge ». Au sujet de sa mise au point sur le « persiflage », il a indiqué qu’« il ne faut pas avoir recours à des faux pour penser, pour faufiler entre les lignes ».
«Mitokpè est venu me dire(…) ‘’je veux me rapprocher de la mouvance’’»
Le président du Parti « Restaurer l’espoir » a déclaré qu’il a démissionné du gouvernement de Patrice Talon et que dans sa lettre de démission, il y a le nom de Guy Mitokpè. Il a révélé que Mitokpè avait l’intention de rejoindre la mouvance. « Mitokpè est venu me dire à plusieurs reprises, ‘’je veux me rapprocher de la mouvance’’ à tel enseigne qu’à plusieurs réunions du bureau politique, j’étais obligé de lui dire de poser son problème » a lâché Candide Azannai en accusant son ancien collaborateur d’actes de déstabilisation à l’encontre du Parti Restaurer l’espoir. Et il a poursuivi : « Mitokpè, quand il a commencé, je lui ai dit : fais beaucoup attention ! Ce que vous faites, ça peut être contre vous. Faites attention ! Quand ça a commencé, je l’observais. Ça a duré au total près de 3 ans. Mitokpè n’a jamais discuté avec moi de ce qu’il est en train de faire. Il est venu me dire, il faut que nous nous rapprochions de la mouvance. C’est un scandale ce qu’il est en train de faire. Il est allé me voir pour dire nous devons nous rapprocher de la mouvance, de la rupture ». Candide Azannai a laissé entendre qu’il préfère ne pas tout dire car s’il se mettait à tout dire quand « ce monsieur passerait dans la rue, vous allez lui jeter des pierres ».
Démission inévitable
Le président du Parti Restaurer l’Espoir a souligné que sa démission du gouvernement du président Patrice Talon était inévitable et que c’était la meilleure des choses pour le peuple béninois. Car selon lui, au moins dans ce pays, on sait qu’il y a une « voix forte, expérimentée à la fois théorique et pratique qui pose l’asymptote et qui pose l’idéal vers lequel nous devons faire l’effort de mesurer les actes des uns et des autres. Pour lui, la liberté, le libre arbitre et la liberté de conscience ont un prix. Il n’a pas manqué de conseiller aux jeunes que leur avenir n’est pas dans la politique mais dans ce qu’ils ont appris à faire dans la vie. Il a aussi ajouté que l’avenir d’un jeune est professionnel et il ne doit pas attendre des postes politiques et qu’« on ne fait pas de la politique pour des postes » mais, «on fait la politique pour le pouvoir ».
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