Le président du parti Grande Solidarité Républicaine (GSR) a critiqué récemment les fusions, mariages et adhésions de partis politiques au Bénin. Interrogé lors d’une récente réunion des formations politiques avec la Céna, Antoine Guédou a vivement déploré le phénomène. « Dès mon entrée dans la salle, ce qui m’a choqué, c’est le mélange de partis vivants, partis décédés et partis en agonie. Vous savez que il y a beaucoup de partis qui ont signé leurs actes de décès qui ont dit que nous n’existons plus,…: nous adhérons à d’autres, je suis choqué de vivre parmi des cadavres » a déclaré le patron du GSR.
« Je dis bien éprouvée »
Il a donné l’exemple du PER, de la DUD de Valentin Aditi Houdé et de la LNA de Théophile Yarou. L’homme politique n’a pas oublié le Parti du Renouveau Démocratique, même s’il dit apprécier la procédure de fusion. Pour lui, « ils ont suivi toutes les étapes pour finalement dire que nous rejoignons UP pour une fusion ». Antoine Guédou, dit regretter que la Céna qui au « regard de la charte des partis politiques , a pour mission de gérer les partis politiques, ramène tout ceux-là à une réunion ». Il trouve même que « c’est triste ». Un peu plus loin, l’homme politique dira que c’est « la première fois, de mémoire d’observateur de cadres politiques; c’est sous ce régime-là « , qu’il « sent que la classe politique est autant éprouvée« . « Je dis bien éprouvée » a t-il répété.
« Il vaut mieux tard que jamais«
Antoine Guédou a par ailleurs déploré le timing dans lequel la Céna a mis le calendrier électoral à disposition des partis politiques. « Il vaut mieux tard que jamais, parce que c’est à un mois du dépôt des dossiers qu’on a le calendrier, et c’est pas très appréciable, mais il vaut mieux tard que jamais » a déclaré le président du parti Grande Solidarité Républicaine. Inutile de rappeler que cette formation politique est de l’opposition. Elle entend visiblement prendre part aux élections législatives de janvier 2023.
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