Au Bénin, la campagne de commercialisation des noix de cajou pour la période 2022-2023 a démarré le 1er avril dernier. La commune de Bassila, une des communes productrices avait abrité la cérémonie de lancement . Au cours de la campagne écoulée, le Bénin a enregistré une production de 150 mille tonnes. La noix de cajou reste le deuxième produit d’exportation agricole du Bénin après le coton. Pour la campagne en cours, les acteurs de la filière veulent aller au delà de ces 150 mille tonnes. Et pour atteindre cet objectif, il faut améliorer la productivité par plant.
« Si on peut aller à 10 Kilos, 10kilos 200 par plant, c’est ça nous notre objectif »
C’est du moins ce qu’a confié à la radio nationale, le directeur général de l’Agence territoriale de développement agricole Pole 4, Kassim Issaka. « On milite pour l’amélioration de la productivité, par plant, parce que lorsque je prend un plant d’anacardier, on veut que la production du pied là soit améliorée. Actuellement on est à 3 kilos, 4 kilos par plant. Si on peut aller à 10 Kilos, 10kilos 200 par plant, c’est ça nous notre objectif » a t-il déclaré. L’homme explique que sur un hectare on peut avoir entre 50 et 200 plants. Si la productivité par plant est améliorée, il serait alors aisé de parler de rendement, assure M Issaka. Après avoir relevé ce défi, il faudra s’occuper de la transformation.
Pour ce volet, Kassim Issaka estime que le gouvernement fait des efforts avec la mise en place de la Zone économique industrielle de Glo-djigbé (GDIZ). « Des unités de transformation (d’anacarde ) vont démarrer d’ici 4 à 5 semaines. Il faut qu’on transforme localement la totalité de ce que nous produisons pour créer de la valeur. Aucune noix ne doit sortir du Bénin, mais avant d’en arriver-là, il faut que la productivité soit améliorée » a laissé entendre le directeur général de l’Agence territoriale de développement agricole Pole 4.
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