Le ministre sénégalais de l’Environnement Alioune Ndoye a profité de son passage ce dimanche dans l’émission Grand Jury de la Rfm pour se prononcer sur la polémique relative au contrat d’armement de 45 milliards qui défraie la chronique. Pour l’autorité ministérielle, l’État a bien l’obligation de « faire son travail ». Il rappelle également qu’une enquête devrait être ouverte pour connaître les réelles circonstances de la fuite des documents non classifiés ayant abouti à la polémique.
« Forcément l’Etat… doit faire son travail. Dans d’autres pays, quand vous sortez des documents qui ne sont pas encore déclassifiés, vous savez ce que vous risquez face aux lois du pays », indique-t-il au cours de son passage au sein de l’émission. Dans le but de « découvrir l’identité de cette taupe qui a divulgué des documents non classifiés», une enquête devrait devrait être ouverte selon Alioune Ndoye. Ce fut également l’occasion pour lui de balayer du revers de la main tout ce qui se dit sur le sujet sur la toile.
« Il n’y a rien d’illégal »
« Aujourd’hui, ce dossier, jusqu’à preuve du contraire, il n’y a rien d’illégal dans ce qui est fait. C’est une offre faite au gouvernement du Sénégal qui l’a apprécié par les structures compétente et qui va essayer d’équiper les forces de défenses et sécurité rattachés au ministère de l’Environnement », poursuit-il. Rappelons que l’État sénégalais est critiqué pour avoir fait affaire avec Aboubakar Hima, dit « Petit Boubé ». Il s’agit d’un contrat d’une valeur de 77 millions de dollars pour, notamment, l’achat de fusils d’assaut, de pistolets semi-automatiques et de munitions.
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