Le récent cas de décès d’une femme en couche, en même temps que son nouveau-né, survenu à la maternité du Centre Hospitalier Départemental du Borgou à Parakou a tôt vite fait le tour de la ville. Et les échos relayés sur plusieurs ondes radiophoniques de la place. Ce qui revient sur les lèvres comme un refrain d’une cantique religieuse est que pour une femme enceinte, réussir à donner vie à un enfant sans complication ni problème apparait comme une réussite à un examen ou un concours académique.
L’annonce du cas de décès d’une femme en couche avec son bébé la semaine dernière au Centre hospitalier départemental de Parakou a suscité l’évocation de bien d’autres cas dans plusieurs centres de santé de la région. Des cas actuels ou passés, nul ne saurait en savoir mieux. En tout cas, l’on ne pourrait retenir que l’existence du ver dans le fruit du secteur de la santé. Supposée négligence du principe élémentaire des consultations prénatales de la part des futures mères, insuffisance des plateaux techniques dans certains centres de santé ou parfois dans des hôpitaux de référence ? La question reste entière.
Seuls différents acteurs concernés pourraient éclairer les lanternes des uns et des autres. Et plusieurs critiques font état de ce que l’existence des multiples avantages qu’offrent les nouvelles techniques numériques, contraste largement avec l’enregistrement des cas mortels suite à des opérations par césarienne pour les femmes en couches. Surtout que le phénomène est enregistré tant en centres urbains que ruraux. N’est- ce pas que des responsabilités devraient être enfin situées, afin de circonscrire en de moindres proportions le phénomène ?
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