Etat de droit en Italie : Giorgia Meloni s’emporte contre la France

Giorgia Meloni © Riccardo Fabi / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Le ton semble monter entre l’Italie et la France, depuis l’élection de la présidente du Conseil des ministres italien, Giorgia Meloni. En effet, la femme politique a vu d’un mauvais œil les propos de la ministre française chargée de l’Europe, Laurence Boone. Cette dernière avait fait savoir que la France serait « très vigilant(e) » sur le respect de l’Etat de droit en Italie. Ces propos de la secrétaire d’Etat française ont irrité Giorgia Meloni, qui a fustigé hier vendredi 07 octobre 2022, une « menace inacceptable ». Le président français Emmanuel Macron, a par la suite déclaré que Paris travaillera « avec bonne volonté » avec le futur Premier ministre italien.

« Nous prenons les dirigeants que les peuples de chaque pays nous donnent »

Le locataire de l’Elysée a tenu ces propos, à l’issue du sommet européen, qui s’est tenu à Prague. « Qui que ce soit que le président (Sergio) Mattarella nomme … La France travaillera avec bonne volonté, exigence pour faire avancer le projet européen dans lequel nous croyons » a-t-il déclaré avant d’ajouter : « Nous prenons les dirigeants que les peuples de chaque pays nous donnent et notre devoir c’est, autour de la table, de faire avancer l’Europe, de manière la plus juste, la plus efficace (…) en veillant à respecter tous nos principes, tous nos objectifs, toute notre ambition ».

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Pour rappel, les propos de Giorgia Meloni interviennent plus d’un mois après ceux de l’ex-président français, François Hollande la concernant. A la question de savoir comment Giorgia Meloni serait reçue par l’Union Européenne, si elle remporte les élections et est nommée chef du gouvernement, il avait comparé l’UE à une machine à laver. Dans une interview publiée dans le journal La Repubblica, il avait déclaré : « En fin de compte, l’Europe est une machine à laver qui blanchit tout politicien. Regardez Viktor Orban, tous les dirigeants lui tapent sur l’épaule, même s’il défend des positions totalement inacceptables d’un point de vue démocratique. La même chose se passe avec le premier ministre polonais ».

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