France: des policiers agressés lors du tournage d’un clip de rap

Hier mercredi, dans le 19ème arrondissement de Paris, boulevard Sérurier, des policiers ont été agressés par un groupe de jeunes. Evalués à une quarantaine, ces jeunes s’étaient réunis sur ce bout de trottoir situé à quelques encablures de l’hôpital Robert Debré pour tourner un clip de rap. C’était un peu vers 21h 10, une heure où les habitants du coin avaient besoin d’une certaine tranquillité. Ces jeunes qui visiblement n’en avait cure, ont mis la sono, et bloqué la circulation. Un habitant inquiété par ce manège, appelle la police.

Des bouteilles de verre jetées aux policiers

Seulement, leur présence irrite le groupe qui refuse de se disperser malgré leur injonction. Les jeunes s’en prennent à la voiture de police. Ils lui assènent des coups. Les policiers, ayant compris qu’ils n’allaient pas réussir à leur faire entendre raison, décident de se replier, voulant visiblement éviter l’affrontement. Le groupe ne s’est pas pour autant calmé. Il agresse maintenant les policiers en leur jetant divers projectiles et des bouteilles de verre. Des renforts ne tardent pas à apparaître sur le boulevard. Les policiers mettent rapidement la main sur un homme. Conduit au commissariat, il est placé en garde à vue. On lui reproche des faits d’attroupement hostile et de violences volontaires.

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Les violences lors de tournage de clips de rap ne sont pas rares dans le monde. Mais il y en a qui sont factices comme ce qui s’est produit en juin 2021 au Canada. En effet, dans le quartier de  Plateau-Mont-Royal, un quartier fréquenté du centre ville de Montréal au Québec, une équipe de tournage réalisait un clip vidéo pour un artiste rappeur.  Un clip plongeon dans l’univers de l’underground et du crime, avec des scènes très réalistes dans la rue avec des armes à feu. Seulement ces armes étaient factices, mais pour des riverains leur présence, seule, avait suffi à alerter la police. Une fois sur les lieux, les agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), n’ont pas voulu prendre de risques et ont procédé tout de suite à l’interpellation de toutes les personnes présentes sur les lieux du tournage. Cameramen, preneurs de son, et acteurs. Ce n’est que bien plus tard, que les policiers se sont rendus compte de leur méprise, constatant que les armes en questions étaient des armes factices.

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