La question relative à l’approvisionnement de l’Europe en gaz russe continue d’occuper l’actualité internationale. Alors que la Russie a réduit de façon considérable le gaz qui est en partance pour l’Europe, Alexeï Miller, le directeur général du géant russe, a mis en garde contre les conditions difficiles auxquelles le continent sera confronté au cours des prochaines semaines. Pour le patron de la société énergétique publique russe Gazprom «personne ne peut garantir» que l’Europe survivra après l’hiver.
« L’hiver peut être relativement chaud »
«L’hiver peut être relativement chaud, mais une semaine ou même cinq jours peuvent être anormalement froids. Et vous savez, dans ce court laps de temps, Dieu nous en préserve, des villes entières, des terres entières peuvent être gelées », a prédit ce proche collaborateur de Vladimir Poutine lors d’un forum sur l’énergie à Moscou. Pour lui, le déficit auquel fera face l’Europe concernant le gaz peut être évalué à 800 millions de mètres cubes par jour durant l’hiver prochain.
« Il est certain que l’Europe survivra… »
Il fait remarquer que le manque est lié à la coupure de l’approvisionnement de l’Europe pas son pays. En temps ordinaire, la Russie fournit selon lui, chaque jour entre 600 millions et 1,7 milliard de mètres cubes au vieux continent. A en croire les prévisions qu’il a faites, les stocks de gaz pourraient ne pas dépasser 5% en mars. « Il est certain que l’Europe survivra, mais qu’en sera-t-il au moment de l’injection de gaz », s’est-il interrogé. « Il sera alors clair que la crise énergétique n’est pas éphémère », a-t-il poursuivi au cours de ce forum sur l’énergie à Moscou.
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