La réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies a eu lieu hier mardi 18 octobre, en présence du ministre des affaires étrangères de ce pays Abdoulaye Diop. L’homme a réitéré les allégations du Mali contre la France. En effet, ce pays d’Afrique de l’Ouest accuse l’ancienne puissance colonisatrice d’armer les terroristes et de violer son espace aérien. Paris a bien entendu démenti ces allégations. Le représentant de la France a clairement fait savoir que ces accusations sont « diffamatoires ». il estime que l’intervention de son pays au Mali était totalement transparente.
« …si la France continue de porter atteinte à la souveraineté de notre pays «
Le diplomate français a également réfuté les accusations de violation de l’espace aérien malien. il soutient que la France n’avait jamais violé aucun espace aérien. En tout cas, le ministre malien des affaires étrangères a lancé un avertissement au pays d’Emmanuel Macron. « Le gouvernement du Mali se réserve le droit d’exercer son droit de légitime défense (…) si la France continue de porter atteinte à la souveraineté de notre pays et de porter atteinte à son intégrité territoriale et à sa sécurité nationale » a déclaré Abdoulaye Diop.
Il faudra une « réunion spécifique du Conseil de sécurité »
En ce qui concerne les preuves, qu’il disait détenir, le Mali estime qu’il faudra une « réunion spécifique du Conseil de sécurité » au cours dde laquelle il exposera lesdites preuves concernant « les actes de duplicité, des actes d’espionnage et des actes de déstabilisation menés par la France ». Il faut dire que depuis le coup d’Etat d’août 2020, les relations entre la France et le Mali se sont détériorées. Le nouvel homme fort de Bamako; accuse la France de déstabiliser son pays. Cette situation et bien d’autres, ont conduit au départ de la force Barkhane déployée dans le pays ouest-africain pour lutter contre le terrorisme. Le Mali traite aujourd’hui avec les militaires russes considérés comme des mercenaires de Wagner, par l’occident.
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