Au Nigéria, la situation sécuritaire ne semble pas rassurer les États-Unis. Par le canal d’un communiqué, le département d’État américain a prié son personnel non essentiel de quitter la capitale nigériane. Les autorités américaines ont justifié cette décision par « risque accru d’attaques terroristes ». Les employés américains étant dans cette catégorie avaient déjà reçu mardi dernier l’autorisation de quitter la zone. Les États-Unis ne sont tout de même pas les seuls à exprimer leur inquiétude sur la situation sécuritaire dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest. Plusieurs responsables de la diplomatie occidentale ont fait donné leur avis sur la situation.
400 prisonniers en liberté
Les inquiétudes se sont d’ailleurs accrues après l’évasion de plusieurs centaines de détenus de la prison de Kuje, dans la banlieue d’Abuja en juillet dernier. Sur les 400 prisonniers qui sont en fuite, plusieurs dizaines d’entre eux seraient des jihadistes. Notons que ces différentes inquiétudes sont exprimées alors que le pays est déjà secoué depuis plusieurs années par les attaques du groupe terroriste Boko Haram et la branche ouest africaine de l’État Islamique. La menace terroriste n’est tout de même pas présente qu’au Nigéria.
Le cas de l’Afrique du Sud
En Afrique du Sud, les États-Unis ont également émis une alerte en lien avec une attaque terroriste. « Le gouvernement américain a reçu des informations selon lesquelles des terroristes pourraient planifier de mener une attaque ciblant de grands rassemblements de personnes dans un lieu non précisé dans la grande région de Sandton à Johannesburg, en Afrique du Sud, le 29 octobre 2022. », a annoncé l’ambassade américaine sur sa plateforme web. Cette annonce n’avait tout de même pas été du goût des autorités locales qui estiment n’avoir pas été associés.
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