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RDC: un soldat de l’ONU tué dans une attaque

MONUSCO/Michael Ali

C’est une semaine difficile pour les casques bleus intervenant en République démocratique du Congo (RDC). En effet, un soldat pakistanais de la mission de l’organisation des Nations unies (MONUSCO) pour la stabilisation dans le pays, a été tué par balle, dans une attaque menée par une milice, le vendredi 30 septembre 2022. L’information avait été révélée par plusieurs sources officielles, qui ont indiqué que le casque bleu a été tué dans une attaque menée par les membres du groupe rebelle Twirwaneho. D’après elles, ces derniers sont allés au camp de la MONUSCO à Minembwe situé dans la province du Sud-Kivu, pour prétendument se rendre.

Kinshasa condamne l’attaque

L’attaque a été condamnée par le gouvernement congolais. Dans une interview accordée à un média international, la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, a déclaré : « Au cours des derniers mois, dans le sillage de la résurgence du [mouvement rebelle] M23, la crise de confiance que connaissaient déjà la mission et la population congolaise dans l’est du pays s’est détériorée ». Notons que le décès du casque bleu pakistanais intervient plus d’un mois après que la RDC ait réclamé le départ du porte-parole de la MONUSCO, suite à son intervention sur la radio française RFI. « Les propos tenus par Mathias Gillmann sur RFI affirmant que la Monusco ne disposait pas de moyens militaires pour faire face au M 23 sont à la base de la tension actuelle. Nous avons demandé amicalement à la Monusco qu’il quitte le pays » avait indiqué une source proche du pouvoir congolais.

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Le départ du fonctionnaire de l’Onu avait été souhaité dans « le plus bref délai » par Kinshasa. C’était ce qu’avait indiqué la correspondance officielle adressée à la patronne de la Monusco par Christophe Lutundula, le ministre congolais des affaires étrangères. Il faut dire qu’en RDC, une frange de la population constituée d’élus locaux et de membres de mouvements pro-démocratie, accuse la Monusco d’éviter les combats avec les groupes armés qui se trouvent dans l’Est du pays. Des manifestants s’en étaient pris aux installations de la Monusco. Il y avait eu des morts dans leur rang mais aussi du côté des soldats de cette mission de l’Onu.

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