C’est un secret de polichinelle. Bertin Koovi est l’un des acteurs politiques béninois qui souhaite vraiment que l’actuel président Patrice Talon fasse un troisième mandat. Le président de l’Alliance Iroko est persuadé que le Bénin a encore besoin de l’ex- magnat du coton après 2026. « Il faut qu’il reste au moins 15 ans pour finir ce qu’il a commencé » a déclaré Bertin Koovi , invité récemment sur l’émission « Tic Tac » de Reporter Bénin Monde. Pour l’acteur politique, « au nom de la construction de ce pays, le président Patrice Talon a eu le courage d’accepter d’être à ce point là impopulaire ». Pourquoi veut-on alors « qu’il quitte le pouvoir alors qu’il n’a pas encore fini la tâche?…Je suis le plus sincère du monde » assure Bertin Koovi.
« Il faut que Patrice Talon continue au moins encore 5 ans »
Il pense même que dans l’intérêt supérieur des pays africains, ils doivent sortir des principes que les autres leur imposent. On n’a jamais commencé par construire un pays par des limitations à deux mandats, estime l’homme politique. « Il faut que Patrice Talon continue au moins encore 5 ans » insiste t-il. L’homme politique invite les députés de la 8ème législature, à « aligner la constitution sur les normes qui permettent d’avoir justement Patrice Talon candidat en 2026 ». Bertin Koovi tempère tout de même . A l’en croire, ce qu’il dit n’est qu’un souhait: « Je ne dis pas au président de violer la constitution et de s’imposer par les armes » .
« C’est à 70 ans qu’on devient intelligent pour diriger les êtres humains »
Notons que l’ex-opposant ne rejette pas l’idée de se porter candidat à la magistrature suprême en 2026, si le chef de l’Etat actuel décidait de ne pas se représenter. Il pense que foncièrement que la limitation du mandat présidentiel à 2, est une « hérésie ». Il faut selon lui, sauter ce verrou, et juste s’assurer que les élections organisées sont « justes et équitables », parce que c’est en réalité la crainte de ne pas avoir des scrutins justes qui amènent les gens à limiter les mandats. Il est également contre la limite d’âge imposée par la constitution pour les candidats à la présidentielle. parce que c’est aussi « une hérésie ». « C’est à 70 ans qu’on devient intelligent pour diriger les êtres humains » croit savoir M Koovi.
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