Les autorités américaines ont inculpé lundi soir David DePape, l’homme qui était au coeur de la violente attaque sur le mari de Nancy Pelosi, la cheffe des démocrates à la Chambre des représentants des États-Unis. Accusé de tentatives de meurtre et d’enlèvement, l’homme risque d’être incarcéré à vie pour s’être introduit illégalement chez le couple à San Franscico vendredi soir. Interrogé par les autorités juridiques, il a avoué que son intention était de « briser les rotules » à l’élue elle-même.
Armé de cordes, de paires de gants et de ruban adhésif comme le précise un communiqué judiciaire, l’agresseur a manqué sa cible avant d’attaquer son conjoint Paul Pelosi, un octogénaire réveillé par le bruit de ce dernier. Juste avant qu’il ait eu le temps de composer le numéro d’urgence, le suspect l’a immobilisé avec un marteau pour ensuite quitter les lieux à la hâte. Agressé à la place de sa femme, l’homme est actuellement en phase de longue convalescence.
Une probable peine de 50 ans
Manquée de justesse, l’élue qui était à Washington le jour de l’attaque se dit traumatiser par ce complot politique organisé à son encontre à quelques jours des élections mi-mandat. Pour sa part, David DePape qui avait d’abord l’intention de kidnapper sa victime peut avoir à faire face à une peine de 20 ans de prison en plus d’une autre de 30 ans pour avoir agressé son mari. Selon ce dernier, la raison de cet acte violent qu’il a posé serait liée à quelques mensonges proférés par la responsable des démocrates, Nancy Pelosi.
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