Chine: après Taïwan, les USA prêts à défendre les Philippines

Les Etats-Unis avaient affiché il y a quelques mois leur soutien à Taïwan dans le différend qui l’oppose à la Chine. En effet Pékin ne cache pas son intention de conquérir l’île qu’il considère comme l’une de ses provinces. Joe Biden, la président américain a fait savoir que son pays interviendrait militairement si Taïwan était attaqué par l’empire du milieu. Outre Taïwan, l’oncle Sam va voler au secours d’un autre pays qui n’est pas en odeur de sainteté avec la Chine: l’archipel des Philippines. En effet Manille est en conflit territorial avec la Chine en mer de Chine Méridionale. Le pays revendique une zone qui serait riche en ressources naturelles. Il n’est pas le seul. Taïwan, le Viêt Nam, le Brunei et la Malaisie, sont également intéressés par cette zone.

« Une attaque armée contre les forces armées des Philippines,… »

Les Philippines ont accusé la Chine d’avoir bloqué une équipe de sa marine près d’une île de la Mer de Chine méridionale hier dimanche 20 novembre. Ce sont les garde-côtes de l’empire du milieu qui seraient les coupables selon Manille. La vice-présidente américaine en visite dans l’Archipel ce lundi, a apporté tout son soutien aux autorités Philippines. Elle a affirmé que son pays était prêt à soutenir son allié en cas d’attaques chinoises. « Une attaque armée contre les forces armées des Philippines, un navire ou un avion, entraînerait l’invocation de la défense mutuelle par les Etats-Unis…Nous sommes à vos côtés pour faire respecter les normes internationales concernant la mer de Chine méridionale » a déclaré Kamala Harris, à Manille lors d’une entrevue, avec Ferdinand Marcos Jr, le président Philippin, ce lundi.

Ferdinand Marcos Jr a quant à lui, salué la bonne santé des relations entre les deux pays. La visite de Kamala Harris est « un symbole très fort que ces relations sont toujours fortes, que ces relations sont aussi importantes qu’elles le sont réellement » a t-il déclaré. Le numéro 1 philippin a par ailleurs remercié la vice-présidente des Etats-Unis pour son « engagement très fort » face aux « bouleversement » dans cette région du monde.