A seulement quelques jours du coup d’envoi officiel du Mondial 2022 au Qatar, le pays organisateur est une fois encore au cœur d’une polémique. En effet, selon une enquête rendue publique au cours du week-end écoulé par le média britannique Sunday Times, des hackers auraient été embauchés pour protéger la réputation du Qatar. Ce groupe de hackers basé en Inde aurait eu pour objectif d’espionner plusieurs dizaines de personnalités. Ces différentes victimes auraient en commun leur prise de position contre l’attribution au Qatar de l’organisation de la compétition mondiale.
Sur la liste de ces hackers figure entre autre le journaliste du Sunday Times Jonathan Calvert. Ce dernier avait mené une enquête sur les manœuvres de corruption supposées qui ont abouti à l’attribution au Qatar de l’attribution de l’organisation de la compétition. Il y a également la sénatrice française, Nathalie Goulet. Cette femme politique avait proféré des accusations à l’endroit du Qatar. Elle indiquait notamment que le pays organisateur de la compétition mondiale a financé « le terrorisme islamique ». Sur cette même liste rendue publique par le média britannique, figure l’avocat américano-hongrois Mark Somos ainsi que l’ancien président de l’UEFA, Michel Platini.
« Le client des hackers est le Qatar »
Selon les journalistes du média britannique Sunday Times, « l‘enquête indique clairement que le client [des hackers] est l’hôte de la prochaine Coupe du Monde : le Qatar ». Les hackers ont procédé au piratage des boîtes mails ou de prise de contrôle à distance des micros et caméras des ordinateurs des personnes ciblées. A en croire d’autres précisions qui ont été apportées sur cette situation, le Qatar aurait eu recours aux services du groupe indien par l’intermédiaire d’anciens officiers de police ou du renseignement britannique.
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