Questionnée par un média d’investigation sur une société de paradis fiscaux dont ses fils seraient les associés, la ministre française de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a expliqué ne pas maîtriser la gestion d’investissement de la structure. Selon elle, seul son père peut fournir tous les détails pouvant permettre de mieux comprendre l’origine des fonds et le fonctionnement de cette société baptisée Arjunem et dont il est le fondateur.
D’après les faits, bien que cette société civile existe et est basée sur des fonds domiciliés pour la plupart dans des paradis fiscaux, elle n’est pas signalée dans la déclaration d’intérêts de la ministre. C’est d’ailleurs la raison de son interpellation. A l’en croire, il ne lui revient pas de déclarer cette structure. Elle informe que légalement, elle n’a pas à faire une déclaration sur l’intérêt de ses enfants. Elle ajoute par la suite qu’elle n’est que sa représentante légale. D’après les informations fournies par l’enquête faite par le média, cette société a été fondée en 2016 par le père de la ministre et détient un capital 1,2 million d’euros.
Aucun pouvoir de gestion de la société
Donnant des explications sur cette affaire de non déclaration d’intérêts dans laquelle elle est indexée, l’autorité affirme que ces enfants étaient les associés de cette société alors qu’ils étaient encore mineurs. Aujourd’hui, tel ne serait plus le cas et son père avait seulement des droits sur cette société sans en être le propriétaire. Agnès Pannier-Runacher poursuit en ces termes : « Il ne s’agit pas de mon patrimoine, mais de celui de mes enfants qui, eux-mêmes, n’ont aucun pouvoir de gestion de la société à ce jour ».
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