Le tribunal de protection de l’enfant rejette la requête des parents d’un fils décédé. Ils ont demandé à utiliser le sperme de ce dernier pour créer un petit-enfant conformément à son vœu de procréer. Le juge a opposé un refus pour protéger la vie privée du jeune homme de 22 ans en coma. Pour ce dernier, la procédure envahirait sa vie privée. Les parents d’un jeune homme de 22 ans veulent l’aider à concevoir à titre posthume.
Alors qu’il est en coma, ils ont sollicité l’autorisation de la justice pour récupérer son sperme et le congeler afin de le féconder. Le père a présenté au tribunal les preuves que son fils avait souvent parlé de vouloir des enfants avant d’avoir un accident vasculaire cérébral. Mais le tribunal a rejeté la requête des parents du défunt pour « atteinte à sa vie privée », selon le Times. Le juge a jugé insuffisantes les preuves que le jeune aurait consenti.
Il a cité les dispositions réglementaires de la loi de 1990 sur la fécondation humaine et l’embryologie. Ces dispositions autorisent la congélation du sperme s’il y a de preuves écrites que la personne mourante incapable aurait consenti. Les parents ont perdu leur bataille juridique pour avoir un petit-enfant. Le jeune homme étudiant à été victime d’un accident vasculaire cérébral. Il est tombé dans un premier temps dans le coma. Il a fini par rendre l’âme sans avoir de progéniture malgré la volonté de ses parents qui se sont engagés dans une bataille juridique. Ils auraient souhaité avoir un petit-enfant. Leur avocate Natalie Sutherland a fait cette déclaration à la sortie du tribunal : « Ceux qui ne pensent pas encore à se reproduire, ou ceux qui essaient naturellement, peuvent se retrouver dans cette position si la mort survient trop tôt. »
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