La Russie va fabriquer des drones iraniens sur son sol selon le Washington post

Après avoir lancé un assaut contre l’Ukraine en février dernier, la Russie s’est isolée sur le plan international. Les alliés du Kremlin se comptent sur le bout des doigts et parmi les alliés de Moscou, il y a la République islamique d’Iran, la Syrie, la Chine et l’Inde. Ces pays soutiennent d’une manière ou d’une autre la Russie, ce qui permet au pays de Poutine d’amortir les différentes sanctions occidentales. Le Washington Post vient de révéler que le Kremlin et Téhéran ont signé un accord qui porte sur l’assemblage de drones iraniens sur le sol russe.

Les deux pays, d’après le quotidien américain, ont adopté cette stratégie pour brouiller les pistes sur une éventuelle enquête qui va démontrer la présence de matériel militaire iranien sur le théâtre de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Le Washington Post a signifié que ledit accord a été conclu en début du mois de novembre et que Téhéran a procédé au transfert de technologie pour la fabrication des drones en Russie. La Russie réalise une bonne affaire puisqu’elle va renforcer la force de frappe de son arsenal militaire avec des équipements moins chers, mais efficaces et qui ont une haute capacité de destruction.

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Ces drones iraniens peuvent frapper de nombreuses cibles vitales comme les systèmes d’approvisionnement en eau et en électricité. L’Iran gagne également au change, notamment sur le volet économique et politique. Le Washington Post a déclaré que les autorités américaines ainsi que l’OTAN sont au courant de l’accord. Cependant, des sources proches de la Maison-Blanche se sont exprimés sur le sujet en affirmant que l’Iran se rend complice de la mort de civils ukrainiens en livrant du matériel militaire à Moscou. « Les États-Unis – ainsi que tous leurs alliés et partenaires – cherchent par tous les moyens à exposer, dissuader et confronter la fourniture de ces munitions par l’Iran et leur utilisation contre le peuple ukrainien. Nous continuerons à fournir à l’Ukraine l’assistance en matière de sécurité dont elle a besoin pour se défendre, notamment des systèmes anti-aériens » dira Adrienne Watson, membre du Conseil national de sécurité américain

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