La FIDH (Fédération internationale pour les droits humains) a rendu public ce jeudi un document qui accuse les militaires au pouvoir au Mali de complicité de crimes commis avec le groupe Wagner. Ce document fait cas de violence contre les civils, de sa collaboration avec les mercenaires et de ses comportements qui ressembleraient à de la persécution à l’égard des peulhs. Donnant sa version des faits, les autorités maliennes ont nié toutes les accusations portées contre elle. Le gouvernement malien ne se retrouve pas dans les faits qui lui sont reprochés et informe que ses forces armées agissent tout en tenant compte des droits humains.
Les responsables de la FIDH dénoncent dans le document les exactions commises par le Mali avec le groupe russe Wagner mais aussi ceux commis par les djihadistes et des milices communautaires. Mais manifestant leur opposition vis-à-vis du contenu de ce rapport, les autorités maliennes qualifient les allégations de tendancieuses, faites à dessein et non recoupées. Selon elles, la FIDH œuvre plutôt pour discréditer les unités de défense et de sécurité maliennes.
Des progrès remarquables ignorés par la FIDH
Pour se défendre, le pouvoir malien contredit la FIDH. Il a entre autre notifié qu’il ne persécute pas la communauté Peulh. Pour répondre à d’autres accusations, il a fait savoir qu’il sait désormais mieux maitriser les groupes djihadistes mais que la FIDH à faire fi de tous ces progrès remarquables. Revenant sur le sujet du groupe russe, les autorités affirment qu’il s’agit d’instructeurs et non de Wagner. Le pouvoir malien rappelle que les instructeurs russes sont présents au Mali depuis 1960 et donnent un coup de main à l’armée et à son administration.
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