Actuellement, la discorde semble régner entre l’Union africaine et les autorités Tchadiennes. Ce vendredi lors de la session du Conseil de paix et de sécurité, les deux parties ont fait savoir chacune de leur côté, les points phares qui constituent le centre de leur désaccord. Si les dirigeants du Tchad pensent que les décisions de l’Union africaine reposent sur un seul homme, cette institution reproche plutôt au pays d’avoir balayé du revers de la main ses recommandations.
En effet, en publiant tout récemment un rapport, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine a relevé les failles constatées dans le fonctionnement du pouvoir de transition tchadien qui surtout, n’a pas pris en compte sa proposition, celle de nommer un facilitateur de l’UA au Tchad. Par ailleurs, en donnant les raisons qui justifient cet agissement de leur part, un responsable des programmes pour l’Afrique centrale du National Democraty Institut, Dany Ayida a fait savoir que son institution ne peut pas exécuter une telle décision sous prétexte qu’il s’agit d’une décision qui semble venir d’une seule personne et que selon lui, c’est de la ‘’cacophonie’’.
Mahamat dans ses droits?
Dans leur rang, certains observateurs approuvent le point de vue de Moussa Faki Mahamat et pense qu’il est bien dans ses droits d’agir ainsi. Des politologues se basent d’ailleurs sur la charte de la démocratie et des élections et de la bonne gouvernance pour donner raison au président de la Commission. Mais les autorités du Tchad voit une manœuvre de ce responsable.
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