Ogives nucléaires chinoises : Washington inquiet après leur forte augmentation en 2 ans

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La course à l’armement menée par Chine suscite des inquiétudes aux Etats-Unis. En effet, dans le rapport 2022 du Pentagone sur la puissance militaire chinoise, publié hier mardi 29 novembre, il est indiqué que Pékin a rapidement dépassé son stock de 400 ogives nucléaires. Deux années plus tôt, Washington estimait que l’empire du milieu disposait d’un stock de 200 ogives nucléaires. Aussi, pensait-il que nombre d’ogives doublerait dans une décennie. Cependant, à peine deux après, Pékin a atteint ce cap. Le rapport indique également que ce stock d’ogives nucléaires pourrait toucher la barre des 1500 d’ici 2035, si son stock continue d’augmenter au rythme actuel.

Le « défi le plus important pour la sécurité nationale des Etats-Unis »

Selon un haut responsable du Pentagone, « ce que nous avons vraiment vu au cours des deux dernières années, c’est cette expansion accélérée ». A en croire le média américain CNN, la Chine utilise son armée afin de créer un système international qui favorise sa vision du monde. Elle pose ainsi, selon le rapport du Pentagone, le « défi le plus important et le plus systémique pour la sécurité nationale des États-Unis ». Notons que ce n’est pas la première fois que les Etats-Unis se montrent inquiets concernant le développement nucléaire de la Chine. Au début de ce mois de novembre, l’amiral Charles Richard, en charge du Commandement stratégique américain, avait fait part de cette inquiétude.

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Selon les propos de ce haut gradé américain rapportés par la chaîne de télévision CNN, l’essor de la Chine dans ce domaine et surtout dans son programme militaire est un « problème à court terme ». « Si j’évalue notre niveau de dissuasion à l’égard de la Chine, le navire coule lentement. Il coule lentement, mais il coule, car fondamentalement, ils développent leurs capacités sur le terrain plus rapidement que nous », avait notamment reconnu le responsable militaire américain tout en ajoutant : « Au fur et à mesure que ces courbes progressent, peu importe la qualité de notre plan d’opération, de nos commandants ou de nos forces, nous n’en aurons pas assez. Et c’est un problème à très court terme ».

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