Selon les autorités américaines, la Russie ne serait pas véritablement dans la posture de mener des négociations dans le but du dégel de la crise ukrainienne. Face à la presse ce lundi 7 novembre, le porte-parole du département d’État américain, Ned Price est revenu sur le sujet et a accusé Moscou de mener des démarches qui ferment la porte aux négociations. L’officiel américain s’est notamment interrogé sur les raisons qui ont motivé la Russie a quitter certains cadres de discussion.
Moscou ne veut pas négocier selon les USA
«Si la Russie veut négocier, pourquoi alors s’est-elle retirée, même temporairement, de l’accord sur les exportations de céréales de la mer Noire ? », s’est-il interrogé. « Le Kremlin continue d’intensifier cette guerre, plutôt que d’offrir une sorte de signal réel indiquant qu’il est prêt ou ouvert aux négociations. », a-t-il poursuivi au cours de ce point de presse.Ces mots de l’officiel américain interviennent dans un contexte où le Washington Post a fait savoir récemment que les États-Unis ont demandé à l’Ukraine de montrer à la face du monde qu’ils sont prêts à revenir à la table de négociation avec la Russie.
« Une position de négociation ouverte »
Le but véritable de cette démarche ne serait pas d’engager de nouveaux pourparlers avec Moscou mais plutôt de démontrer aux différents partenaires ukrainiens que Kiev n’est pas opposé aux négociations. Notons que du côté de l’Ukraine, les autorités affichent une ouverture à la discussion. Mais la condition serait qu’elle se fasse avec le successeur de Vladimir Poutine. Sur le réseau social de l’oiseau bleu, le conseiller du président ukrainien, Mykhailo Podoliak a été formel à ce sujet. Pour lui, son pays se trouve dans « une position de négociation ouverte ». Mais ce serait avec « le prochain dirigeant de la Russie » selon lui.
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