Recul du français dans les instances internationales: l’OIF s’inquiète

Le recul de la langue française dans les instances internationales inquiète les responsables de  l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). A la faveur d’un entretien qu’elle a accordée à l’Agence de Presse Française, la secrétaire générale de l’organisation s’est prononcée sur ce sujet. Elle fait notamment remarquer que, des rapports ont noté la diminution de la langue à ces niveaux.«On se rend compte d’après nos rapports que dans les organisations internationales, il y a eu un recul» du français, a confié Louise Mushikiwabo.

Maintenir le français…

«Ce sont nos États qui siègent (…) et décident dans ces organisations et moi j’aimerais beaucoup les réveiller», a poursuivi la responsable de l’organisation. Ce fut également l’occasion pour Louise Mushikiwabo de lancer un appel à l’endroit des chefs d’État et de gouvernement des pays ayant le français en partage lors de leur 18e sommet. Pour elle, tout doit se jouer au niveau institutionnel. Aussi, invite-t-elle les dirigeants «à s’assurer de garder la langue française dans leurs instances internationales» et «dans l’enseignement au niveau des pays».

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L’UE pointée du doigt

Elle demande également de renforcer la promotion du français au sein des près de 90 pays que comptent l’Oif. Elle n’a pas manqué de manifester son mécontentement contre l’Union Européenne qui offre selon elle plus de facilité à l’anglais. Louise Mushikiwabo dit être «mécontente par rapport à l’Union européenne (…) où l’on voit que la tendance, même dans les documents écrits, est d’aller vers la facilité qu’offre l’anglais, alors que l’UE est le deuxième bloc le plus important à la Francophonie».

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