La République fédérale du Nigeria a reçu 23 millions de dollars, des États-Unis. Il s’agit d’une partie de l’argent dérobé par le général Sani Abacha au cours de son règne à la tête de ce pays anglophone de l’Afrique de l’Ouest. La restitution de ce butin a été conclue par un accord entre les deux pays concernés le 23 août dernier. A travers cet accord, les USA ont accepté de rendre à la République fédérale du Nigeria, la totalité de l’argent caché par le général Abacha aux États-Unis.
Dans cette collaboration, les deux pays partenaires se sont entendus sur les projets dans lesquels ce butin sera investi, ainsi que sur les mesures à prendre pour que cet argent soit utilisé dans la transparence. Sani Abacha est devenu le président de la République fédérale du Nigeria en 1993, par un coup d’état. Il a régné de 1993 jusqu’à sa mort en 1998 à 54 ans. Sani Abacha, père de 10 enfants, s est servi des biens de la fédération nigériane pour s’enrichir. Il a caché cette fortune dans différentes banque dans le monde entier. Il n’a pas pu utiliser ce butin avant sa mort dont la cause reste inconnue.
Les États-Unis et le bailliage de Jersey ont retourné une somme de 311 797 866,11 dollars à la République Fédérale du Nigeria en mai dernier. Cette somme est destinée à l’accélération de la construction de l’autoroute Lagos-Ibadan, de la route Abuja-Kano et du deuxième pont du Niger. Elle a été directement versée aux entrepreneurs, sans l’intervention de l’hémicycle, des Ministères, Départements et Agences (MDA). Le gouvernement a expliqué qu’il a procédé ainsi, en vue d’empêcher le détournement de cet l’argent.
«Vous avez donc trois projets majeurs dans le cadre du PIDF que nous avons pu financer directement à l’entrepreneur par l’intermédiaire de la Nigerian Sovereign Investment Authority (NSIA). Et les Nigérians ont vu la vérité là-dessus, nous n’avons pas à nous en vanter ou à en parler parce qu’ils peuvent le voir. Qu’il s’agisse d’un deuxième pont sur le Niger, de l’autoroute Lagos-Ibadan ou de l’Abuja-Kano, ils connaissent les travaux en cours, ce n’est pas contesté ››, avait déclaré Ajuri Ngelale, assistant spécial principal du président Muhammadu Buhari pour les affaires publiques.
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