Les forces de l’ordre se sont opposées à la tenue de la marche de l’association des médecins et internes des hôpitaux du Sénégal qui devait se tenir au sein de l’hôpital Fann. « Nous dénonçons l’attitude du préfet de Dakar à qui dans un premier temps, nous avions déposé une demande de marcher, le préfet nous a notifié son interdiction. Nous avions réintroduit une nouvelle demande ce jour pour une autre marche, le préfet a délibérément violé la loi en interdisant une fois de plus cette marche. Ce qui est une violation flagrante de la loi et de la constitution sénégalaise qui garantit à tout citoyen le droit à la marche« .
Ces étudiants en médecine tiennent pour responsable le préfet de Dakar de ces affrontements qui se sont déroulés au sein de l’hôpital Fann de Dakar. Ces derniers ont usé de gaz lacrymogène pour disperser la marche des étudiants en médecine particulièrement les internes des hôpitaux. Ce qui est une honte pour le Sénégal de voir des policiers jeter des gaz lacrymogènes à l’intérieur des hôpitaux sur des médecins désarmés et qui ne présentent aucun risque de trouble à l’ordre public. Pire encore, il avait des malades qui ont souffert de ce gaz toxique inhalé. Ces étudiants en médecine tiennent pour responsable le préfet de Dakar et le commissaire pour tout ce qui arrivera.
Autre grève celle de l’intersyndicale des travailleurs du secteur primaire. Ils ont décrété 48H de grève ce mardi pour dénoncer le mutisme des autorités par rapport à leur plateforme revendicative. Ils dénoncent la suppression par leur ministre de tutelle des primes internes qui leur étaient payées. Une grève qui impacte trois secteurs stratégiques à savoir la pêche, l’agriculture et l’élevage. Les mareyeurs eux sont le plus grand perdant dans cette grève car ils ne peuvent plus exporter leurs produits vers l’extérieur, faute de certificat sanitaire.
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