En Ukraine, le groupe de paramilitaires russes Wagner tente de s’emparer d’une ville. Il s’agit de la localité de Bakhmout. Selon les informations rapportées sur cette offensive que mènent les éléments de l’oligarque Evgueni Prigojine, la zone est presque vidée de ses habitants et de toutes les infrastructures de subsistance. La ville en elle-même n’aurait aucun impact pour l’avancée de l’action russe en Ukraine. On retient selon certains experts que contrôler Bakhmout, permettra au fondateur de Wagner de mieux se positionner dans l’appareil étatique russe.
« En obtenant un succès militaire à Bakhmout, le dirigeant de Wagner souhaite se présenter comme le fer de lance de l’armée russe », a confié Dimitri Minic, chercheur à l’Institut français des relations internationales à Franceinfo. A en croire la description qui a été faite des actions de Wagner par Vincent Tourret, chargé de recherches à la Fondation pour la recherche stratégique, ce groupe met en avant les anciens prisonniers recrutés en Russie. Une fois ces soldats de circonstance au front, les tirs ukrainiens permettent d’identifier la position de l’ennemi et de préparer des artilleries.
Détenus utilisés comme « de la chair à canon »
« Les détenus des prisons russes sont utilisés comme de la chair à canon », a noté le chercheur à l’Institut français des relations internationales. Il fait également remarquer que, ces anciens prisonniers sont envoyés en éclairage par centaine plusieurs fois dans la nuit. En cas de refus, ils sont purement et simplement exécutés selon d’autres précisions apportées par la presse française au début du mois de novembre. Il y a quelques semaines, le président ukrainien avait annoncé que plusieurs milliers de détenus avaient été recrutés par Wagner pour combattre dans la ville de Bakhmout.
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