La République Islamique d’Iran est dans le viseur de l’Union Européenne. Selon une déclaration qui a été faite par le chef de la diplomatie européenne, des «sanctions très très dures» sont envisagées contre Téhéran. Ces mesures sont en lien avec les récentes exécutions de manifestants qui ont été faites par les autorités de ce pays. En effet, selon des informations rapportée par les médias, une deuxième personne a été exécutée dans ce pays.
« Rejet de la peine de mort »
«L’Iran doit comprendre que l’Union européenne condamnera fermement ces actes et prendra toutes les mesures possibles pour soutenir les jeunes femmes, les manifestants pacifiques et certainement le rejet de la peine de mort», a déclaré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. «Nous allons approuver un ensemble de sanctions très très dures», a-t-il ajouté. L’Allemagne s’est également prononcée sur cette situation qui prévaut en Iran et a dénoncé notamment une tentative d’intimidation des manifestations.
Pour la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock, ces exécutions sont «une tentative flagrante d’intimider» les manifestants afin qu’ils ne puissent «s’exprimer dans la rue et demander à vivre librement». Au cours de la semaine écoulée, l’information relative à l’exécution d’un manifestation avait défrayé la chronique. Le mis en cause aurait pour nom : Mohsen Shekari. Il aurait été reconnu coupable de « guerre contre Dieu » pour avoir poignardé un membre de la force paramilitaireBasij lors d’une manifestation à Téhéran le 23 septembre.
Des Ong dénoncent l’exécution
Il aurait été pendu. Cette sentence avait été dénoncée par les organisations de Défenses des Droits de l’Homme. « Son exécution doit être accueillie avec les termes les plus forts possibles et les réactions internationales. Sinon, nous serons confrontés à des exécutions quotidiennes de manifestants qui protestent pour leurs droits humains fondamentaux », a déclaré le directeur du groupe Iran Human Rights, Mahmood Amiry-Moghaddam.
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