Le nom du groupe paramilitaire russe, Wagner est actuellement sur toutes les lèvres au niveau des chancelleries occidentales. Son chef Evgueni Prigojine fait beaucoup parler de lui. Dans un de nos récents articles, nous avons fait cas du haussement de ton de l’Estonie en ce qui concerne Prigojine suite à la diffusion d’une séquence vidéo qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. La séquence vidéo met en avant un marteau ensanglanté avec le logo de Wagner qui a été envoyé au Parlement européen.
L’Estonie a alors très vite réagi, menaçant de procéder à l’arrestation du chef de Wagner. Ce jeudi 22 décembre, c’est au tour des États unis de lancer une alerte contre le groupe Wagner. John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l’exécutif américain a déclaré que le groupe paramilitaire a récemment acquis du matériel militaire en provenance de la Corée du Nord. La livraison est constituée d’obus et de missiles. Selon la Maison blanche, il y aura d’autres livraisons de Pyongyang vers la Russie destinées au groupe Wagner. Du côté des Britanniques, c’est le même son de cloche.
James Cleverly, le ministre anglais des Affaires étrangères estime que la Russie est acculée et que le pays cherche désespérément des alliés.. « C’est une claire violation des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Le fait que le président Poutine demande l’aide de la Corée du Nord montre que la Russie est seule et désespérée ». Les États unis ont pris une série de sanctions à l’encontre de Wagner. D’après la maison blanche, Evgueni Prigojine fait tout pour plaire à Poutine avec la mobilisation de nombreux combattants qui sont envoyés au front.
Il n’a pas fallu longtemps avant que le pays dirigé par Kim Jong-Un ne réagisse. Dans sa réaction, la Corée a démenti les informations divulguées par les Etats-Unis. En effet, le pays de Kim Jong-Un a dénoncé des « théories sans fondement » inventées « par des forces malhonnêtes ». Pour rappel, depuis plusieurs années, les relations entre le pays de l’Oncle Sam et Pyongyang sont assez tendues. Cette année, Pyongyang a multiplié les essais et tirs de missiles malgré la condamnation et les appels à stopper les essais des Etats-Unis et de son allié la Corée du Sud.
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