Certains experts mandatés par l’Organisation des Nations Unies se sont de nouveau penchés sur l’état de la couche d’Ozone. Pour ces scientifiques, il y a des signes d’espoirs concernant cette partie de la stratosphère de la Terre dont la mission est de la protéger de radiations solaires dangereuses. Sa reconstruction serait « en bonne voie » et serait possible en quatre décennies. Ces scientifiques ont tout de même exprimé leur inquiétude ce lundi 9 janvier sur un projet de géo-ingénierie.
Pour ces experts, ces projets pourraient toutefois menacer l’avancée qui a été notée. « L’élimination progressive de près de 99 % des substances interdites qui détruisent l’ozone a permis de préserver la couche d’ozone et contribué de façon notable à sa reconstitution dans la haute stratosphère et à une diminution de l’exposition humaine aux rayons ultraviolets (UV) nocifs du soleil », ont fait remarquer les experts mandatés par l’Organisation des Nations Unies. Le dysfonctionnement de la couche d’Ozone est causé par les différentes activités humaines.
L'espoir est-il permis?
Il s’agit par exemple de l’émission par de nombreux réfrigérateurs de chlorofluorocarbures. Au cours de ces dernières années, l’émission de cette substance a été réduite de façon considérable. Ceci a favorisé la correction remarquée par les experts mandatés par l’Organisation des Nations Unies. « Si les politiques actuelles restent en place, la couche d’ozone devrait retrouver les valeurs de 1980 d’ici environ 2066 au-dessus de l’Antarctique, 2045 au-dessus de l’Arctique et 2040 dans le reste du monde », a indiqué l’Organisation des Nations Unies.
Le travail doit être poursuivi pour diminuer considerablement l’émission de carbone