Son attitude surprend plus d’un. Depuis le début des campagnes, le chef de l’Etat se montre discret et magnanime. Bien que cette option rehausse son image et lui permet d’évaluer les forces de ses partisans dans une situation de compétition électorale, il ne manque pas de susciter des interrogations. Ce jour prend fin les campagnes pour les élections législatives du dimanche 08 janvier prochain.
Quatorze jours passés sans qu’on ait vu une seule fois le chef de l’Etat à un meeting d’un des deux partis qui le soutiennent ou même qu’on l’ait entendu donner publiquement une consigne de vote en faveur de l’un d’eux. Pour beaucoup c’est une attitude surprenante de la part du chef de l’Etat lorsqu’on se rappelle de tout ce qui s’est passé lors des dernières élections au Bénin. Elle est d’autant plus surprenante que les informations qui proviennent du terrain feraient état des difficultés sur le terrain. Face à tout ça, Patrice Talon s’est montré distant et réservé.
Silence bénéfique
Réputé fin stratège politique, Patrice Talon a dû bien trouver des intérêts pour ce silence. Selon des analystes politiques, ce silence lui est profitable plus que tout. Il lui offre tout au moins deux avantages. Dans un premier temps, il lui permettra de soigner son image. Critiqué par une bonne partie de l’opinion et de la presse internationale, le chef de l’Etat a de quoi prouver sa bonne foi et sa détermination à œuvrer pour le renforcement de la démocratie au Bénin avec le retour des élections inclusives. Laisser libre cours à la compétition électorale lui permet de se racheter un peu auprès de cette « communauté internationale » quelques jours après le sommet Afrique-USA où la démocratie était au cœur des priorités du pays de l’oncle Sam en Afrique. Sur ce coup, Talon a bien joué. La deuxième raison qui explique ce mutisme est … Lire la suite dans le journal PDF
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