L’UE sanctionne les Gardiens de la révolution malgré les menaces de l’Iran

Les Gardiens de la Révolution sont désormais considérés en Europe comme une organisation terroriste. Ce statut a été attribué à l’armée idéologique de Téhéran ce jeudi 19 janvier par le Parlement européen suite à une session plénière. Au cours de ladite rencontre, les eurodéputés ont adopté à main levée une résolution invitant l’Union européenne et ses États membres à inscrire les Gardiens de la révolution islamique sur la liste de l’UE en matière de terrorisme. Les élus européens ont notamment reproché aux membres de cette force iranienne d’avoir participé à la répression des manifestants en Iran depuis quelques mois.

« Une approche émotionnelle » selon Téhéran

Les Parlementaires européens ont également évoqué «la fourniture de drones à la Russie» dans le cadre de la guerre en Ukraine. Rappelons qu’avant l’adoption de la résolution, le patron de la diplomatie iranienne avait mis en garde le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell lors d’un échange téléphonique. Il a fait remarquer au cours de cet entretien que, l’Europe allait se tirer une « balle dans le pied » avec cette initiative qu’il juge « inappropriée » et basée sur « une approche émotionnelle ». Pour le ministre Hossein Amir Abdollahian, «la décision du Parlement européen d’accuser cette organisation sécuritaire d’être terroriste » ne restera pas sans réponse de la part de la République Islamique d’Iran.

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Les récentes exécutions

Notons que cette résolution vient renforcer les différends qui existaient déjà entre l’Iran et l’Europe. Les récentes exécutions de manifestants en Iran avaient été très mal perçues en Europe. Il y a quelques jours, l’ancien vice-ministre de la Défense Alireza Akbari avait été exécuté par pendaison. Selon les informations rapportées par les médias sur ce sujet, le décès de l’homme politique a été annoncé dans la matinée de ce samedi 14 janvier. Pour les dirigeants de la République Islamique d’Iran, il était un espion au service du MI6. L’homme aurait été torturé pendant plusieurs jours dans l’objectif de le faire passer aux aveux. Il jouissait, en plus de la nationalité iranienne, de celle britannique.

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