Nucléaire : l’OTAN répond à la menace de la Chine, de la Russie et de la Corée du Nord

Le chef de l’organisation du traité Atlantique Nord (OTAN), Jens Stoltenberg, a abordé l’importance d’une dissuasion nucléaire américaine face à plusieurs menaces provenant notamment de la Chine. Lors d’un événement organisé à Séoul par le Chey Institute for Advanced Studies, le secrétaire général de l’OTAN a déclaré : « je pense qu'il est important de comprendre que ce que nous appelons la dissuasion étendue (ou parapluie nucléaire), qui signifie que les alliés de l'OTAN et aussi certains partenaires, comme la Corée du Sud, ne disposent pas de leurs propres armes nucléaires mais sont couverts par la dissuasion nucléaire fournie par les États-Unis ».

Le monde serait davantage menacé

Il a continué en faisant savoir que l’OTAN demeurera une « alliance nucléaire » tant que les armes nucléaires existeront. Pour Jens Stoltenberg, le monde serait davantage menacé si les alliés de l’organisation devaient abandonner les armes nucléaires face aux menaces que représentent la Corée du Nord, la Russie et la Chine. Le patron de l’OTAN a par la suite affirmé que : « La dissuasion nucléaire a donc encore une tâche extrêmement importante à remplir ». Notons qu’au cours du sommet de l’OTAN, qui avait eu lieu en juin 2022 à Madrid, Jens Stoltenberg avait déclaré que la Russie constitue une « menace directe » pour l’alliance.

Il avait aussi estimé que la Chine posait de « sérieux défis » à la stabilité mondiale. Pékin n’avait pas tardé à réagir en accusant l’OTAN de l’ « attaquer et de [le] salir » avec malveillance. La représentation diplomatique de l'empire du milieu auprès de l'Union européenne avait aussi réagi en relevant que l'OTAN « affirme que d'autres pays posent des défis, mais c'est l'OTAN qui crée des problèmes dans le monde ». Du côté de la Russie, le chef du Kremlin avait lancé un avertissement à l’égard de l’alliance concernant sa présence militaire en Suède et en Finlande, qui a demandé à rejoindre l’OTAN.