« Terrorisme » et « torture ». C’est du moins le motif pour lequel trois proches du président équato-guinéen ont été mis en examen par la justice espagnole. Parmi les mis en cause, figure un des fils du dirigeant au pouvoir depuis plusieurs décennies dans son pays. L’affaire incriminée remonte en effet en 2020 où deux Espagnols d’origine guinéenne ont été amenés manu militari à Malabo en passant par le Soudan. Une fois en Guinée équatoriale, ils auraient été jetés en prison. À en croire la plainte, ils auraient fait l’objet de torture avec d’autres opposants au régime équato-guinéen.
Deux autres personnes mises en cause
Une enquête a alors été ouverte dans le cadre de cette affaire par la justice espagnole pour connaître les contours de la plainte. Pour le juge espagnol Pedraz, au total trois personnes sont responsables de cette situation. Il s’agit dans un premier temps de Carmelo Ovono Obiang, fils du dirigeant Teodoro Obiang, Il y a par la suite le chef du service de sécurité à l’extérieur, de Nicolas Obama Nichama et enfin Isaac Nguema Endo, directeur général de la sécurité présidentielle. Les autorités de Malabo pour leur part estiment qu’il s’agit juste d’une ingérence de l’Espagne dans les affaires internes du pays.
La condamnation de Teodorin Obiang
Rappelons que ce n’est pas la première fois qu’un enfant de Teodoro Obiang est mis en cause par la justice internationale. Avant lui, c’était le cas de vice-président de la Guinée équatoriale, Teodorin Obiang. En juillet 2021, la Cour de cassation en France a jugé conforme à la loi la décision qui avait été rendue par les juges à son encontre dans l’affaire relative au blanchiment d’abus de biens sociaux et de détournement d’argent public est confirmée. Il avait également été condamné à payer une amende de 30 millions d’euros.
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