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Lutte contre les mutilations génitales féminines : plus de 4 millions de femmes à sauver en 2023

Les mutilations génitales de la femme ne présentent que des inconvénients sur la santé des victimes. Le coût du traitement des complications découlant des mutilations sexuelles féminines dans 27 pays à forte prévalence s’élève à 1,4 milliard de dollars par an, selon l’OMS. En 2023, plus de quatre millions de filles sont menacées dans trente pays dont la Guinée, le Sénégal, l’Éthiopie, l’Indonésie, l’Égypte, le Mali.

Le 06 février de chaque année est dédié à la lutte contre les mutilations génitales féminines. Les différents types de mutilations sexuelles féminines peuvent être classés en 4 catégories dont l’ablation partielle ou totale du gland clitoridien, l’ablation partielle ou totale du gland clitoridien et des petites lèvres, l’infibulation et toutes les autres interventions néfastes au niveau des organes génitaux féminins à des fins non médicales. Dans de monde, plus de 200 millions de jeunes filles et de femmes, toujours en vie, ont été victimes de mutilations sexuelles. Les jeunes filles entre l’enfance et l’âge de 15 ans sont plus touchées par ces actes qui constituent une violation des droits des jeunes filles et des femmes. C’est une pratique qui ne s’accorde pas à l’ODD5 qui prône l’égalité entre les sexes.

Les mutilations génitales féminines ne présentent aucun bienfait pour la santé. Les complications immédiates qui peuvent en découler sont: douleur violente, choc, hémorragie, tétanos ou septicémie, rétention d’urine, ulcération génitale et lésion des tissus génitaux adjacents. Des problèmes urinaires tels que la miction douloureuse, les infections des voies urinaires sont des complications qui peuvent en découler. Il y a aussi comme complications, des problèmes vaginaux comme les pertes vaginales, l’ulcération, la vaginose bactérienne et autres infections, des problèmes menstruels; des problèmes liés aux tissus cicatriciels et chéloïdes;
des problèmes sexuels (douleur pendant les rapports sexuels, diminution du plaisir sexuel, etc.);
et un risque accru de complications lors de l’accouchement. Les femmes victimes de mutilation génitale sont exposées à la dépression, l’anxiété, le stress post-traumatique, la faible estime de soi. Les mutilations sexuelles féminines sont souvent considérées comme faisant partie de la nécessaire éducation d’une jeune fille et de sa préparation à l’âge adulte et au mariage. Elles sont souvent motivées par des croyances selon lesquelles elles réduiraient la libido féminine, ce qui aiderait les femmes à résister aux actes sexuels extraconjugaux.

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