Les réformes s’observent dans tous les domaines en République du Bénin. Ainsi, pour asseoir une éducation de qualité et une société où les citoyens de demain seront appelés à la gestion de la cité, le chef de l’État Patrice Talon était avec les acteurs universitaires la semaine dernière. Au cours de cette messe interprofessionnelle d’échanges, plusieurs décisions ont été prises.
Fin de l’à-peu-près dans les universités béninoises! Patrice Talon était avec les professeurs d’universités la semaine dernière. L’objectif de cette rencontre était de faire un coup de pinceau dans les grandes maisons de l’excellence afin de mieux former les cadres de demain adaptables aux réalités futures. Pour y arriver, des mises au point urgent dans ce secteur. Loin de douter sur la qualité de l’enseignement dans les universités du Bénin, Patrice Talon projette une lumière dans les milieux universitaires pour en rechercher la quintessence et corriger les insuffisances.
« A la vérité, il est un besoin pressant d’engager l’assainissement des mœurs, de promouvoir la conscience professionnelle et de veiller à la qualité du contenu des enseignements ; le tout afin que l’éthique et la qualité cessent d’être simplement de jolis mots sans contenu réel », a déclaré le locataire de la Marina. Pour lui, l’autre place de «quartier latin de l’Afrique » arrachée au Bénin doit revenir. Par ce geste, le président entend faire renaître le Bénin de ses cendres. Quant à la conscience professionnelle, bientôt les radars seront installés dans les universités. Il instaure par ces réformes, l’implication totale des enseignants pour une formation sans doute aux étudiants.
Pour finir le président Talon a expliqué le bien-fondé de cette urgence : « Il fallait donc agir impérativement. Agir pour redonner confiance à nos enfants, aux apprenants ainsi qu’à leurs parents« , a-t-il ajouté. Les radars sont annoncés dans les prochains jours dans les amphis théâtres afin de s’imprégner de ce qui se fait au quotidien. Aussi, les conditions pour avoir des qualifications de professeur d’université ne seront pas épargnées.
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