USA : Un avion de guerre F-16  piloté par une intelligence artificielle

Les avancées technologiques continuent de repousser les limites de l’impossible. La dernière prouesse en date, est le développement d’une intelligence artificielle capable de piloter un avion de chasse, le F-16. C’est l’agence en charge de la recherche et du développement de l’armée américaine (DARPA) qui en est à l’origine. Le nouvel avion de combat a été testé avec succès dans un simulateur avec plusieurs décollages et atterrissages. Les résultats ont été concluants, selon l’administration américaine.

Bien que cela reste encore un projet, cette nouvelle avancée technologique américaine confirme la place de leader du pays dans la course aux armements de nouvelle génération. Cette technologie pourrait réduire considérablement les pertes en vie humaine pendant les guerres du côté de son détenteur, une préoccupation de longue date des États-Unis, compte tenu des conflits passés, notamment la guerre du Vietnam et celle d’Afghanistan, où le pays a perdu un nombre impressionnant de soldats au front. La possibilité de voir des avions de chasse voler sans pilote sur un théâtre d’opération est encore éloignée, mais cette avancée technologique montre qu’un pas de géant a été franchi dans cette direction.

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Toutefois, cette technologie soulève également des préoccupations quant à l’impact sur l’emploi des pilotes d’avions de chasse et sur la possibilité de faire la guerre à distance, sans avoir à affronter les réalités brutales du combat. Les États-Unis ont clairement montré leur engagement en matière de recherche et développement de technologies militaires de pointe, mais cette course à l’armement ne doit pas faire perdre de vue les conséquences éthiques et humanitaires qui y sont liées.

10 réponses

  1. Avatar de Analyste
    Analyste

    Les systèmes de pilotage automatique basés sur l’asservissement classique existaient certes depuis longtemps : qu’importent les perturbations, les systèmes ramènent constamment l’avion dans des conditions stables pour décoller d’un point A et atterrir à un point B.
    Mais un système de pilotage à base d’IA (qui a appris des comportements de milliers/millions de pilotes) devrait aller plus loin, puisqu’il peut théoriquement même prendre tout seul la décision de ne plus atterrir au point B si les circonstances le justifient, mais d’aller à un autre aéroport C. À la limite, il peut même tout seul refuser de décoller si les circonstances le justifient.
    Bref le système à base d’IA est censé être plus autonome qu’un système de pilotage automatique traditionnel qui est conçu plutôt dans un esprit d’assistance que d’autonomie.

    1. Avatar de Top G
      Top G

      C’est quoi les mots que tu comprends pas dans « systèmes d’assistance au pilotage de différents niveaux de sophistication. » ?

      l’IA c’est du marketing ! L’avion n’est pas DEVENU INTELLIGENT !
      La voiture ou l’avion autonome est dotée de systèmes d’assistance au pilotage du plus simple au plus sophistiqué ! Ta bagnole peut même te faire le café !

    2. Avatar de Top G
      Top G

      « … qui est conçu plutôt dans un esprit d’assistance que d’autonomie … »
      Si je suis le raisonnement, une voiture ou un avion autonome, c’est un engin qui, subitement, décide d’aller faire un tour ?
      Sérieux … une voiture/avion qu’on appelle autonome est un engin où le niveau d’assistance est de 100%.

      « puisqu’il peut théoriquement même prendre tout seul la DECISION »
      On est bien d’accord qu’il y a une différence entre un décideur et un exécutant ?
      Dans un engin autonome, il y a un système qui EXECUTE un programme, sur base de ce qui se trouve dans sa DataBase et des données qui proviennent des différents capteurs (T°, données GPS, Pression ATM, Altitude …). C’est ce qu’on appelle un système asservi. Par définition, un système asservi exécute, il ne prend pas de DECISION !

  2. Avatar de Top G
    Top G

    On peut voir les choses de 2 manières différentes, soit comme un ingénieur, soit comme un enfant qui va voir un numéro de music hall.

    L’enfant verra les choses de manière binaire. Soit il y a un pilote dans l’avion et le pilote s’occupe de tout. Soit il n’y a pas de pilote, ni dans l’avion ni à distance (drone), et c’est magique !

    L’ingénieur verra des systèmes d’assistance au pilotage de différents niveaux de sophistication. Dans le cas de la voiture, par exemple, le niveau le plus bas d’assistance au pilotage existe depuis longtemps : direction assistée, ABS et régulateur de vitesse. Le niveau le plus élevé est bien sûr la voiture totalement autonome ; il suffit de dicter la destination à l’ordinateur de bord et celui-ci s’occupe de TOUT. Entre ces 2 extrêmes, il y a différents niveaux qui sont codifiés de manière légale. D’ailleurs, le vrai problème de la voiture autonome n’est pas technique, il est légal : en cas d’accident, qui est responsable ? Le conducteur, qui ne conduisait pas, ou le fabricant du système autonome.
    Évidemment, Tesla n’est pas d’accord pour endosser cette responsabilité !

    De « voiture qui roule toute seule » à « Intelligence Artificielle », il n’y avait qu’un … pas que des petits malins ont allègrement franchi. C’est inexact, ça ne veut rien dire, mais ça plaît aux petits garçons et c’est tellement plus vendeur.

  3. Avatar de Pr Nimbus
    Pr Nimbus

    Le mot « intelligence » vient du mot latin « intelligere » qui veut dire « comprendre ». Ce qu’aucune machine n’est capable de faire !

    Le concept d’Intelligence Artificielle est un concept marketing. Ça fait rêver les enfants et ceux qui ont quitté l’école beaucoup trop tôt ! Une machine n’est pas et ne sera jamais capable de COMPRENDRE. Elle est plus ou moins sophistiquée, capable de faire des trucs en fonction de ce que les ingénieurs ont programmés dans ses circuits et des capteurs qui lui sont éventuellement connectés. Elle est même capable d’apprendre de ses erreurs mais elle n’est pas INTELLIGENTE.

    Une calculatrice électronique peut faire, en une fraction de seconde, un calcul qu’Einstein aurait mis 10 ans à faire. Mais l’intelligence se trouve à l’intérieur des cellules d’Einstein alors que la calculatrice est un bête truc qu’on jette quand les piles sont fichues.

    Un ordinateur va battre un joueur d’échecs professionnel parce que des ingénieurs l’ont programmé avec des algorithmes idoines … et que des petites mains ont stockés dans sa mémoire des millions de parties DEJA JOUEES. Un ingénieur de chez IBM a relaté que, lors de la première victoire d’une machine contre un champion du monde, l’ordinateur DEEP BLUE a bugué, ce qui aurait perturbé Kasparov !

  4. Avatar de Just Marketing
    Just Marketing

    L’assistance au pilotage existe depuis longtemps.
    Ca s’appelait pas l’AI

    1. Avatar de Chief2
      Chief2

      Mais à l’époque il fallait un pilote dans l’avion… là il n’y a pas de pilote… tu sais donc tout maintenant

      1. Avatar de Top G
        Top G

        … là il n’y a pas de pilote … dans le simulateur ! Pas dans l’avion !
        Les Amerloques sont pas débiles au point de risquer de voir un engin de plusieurs millions de dollars se fracasser comme une vulgaire Tesla.

        Les drones sont des avions sans pilote qui disposent de techniques d’assistance au pilotage … à distance. De même qu’un Airbus est aujourd’hui capable d’atterrir sans que le pilote ne touche les commandes.

        Voilà, tu peux aller te coucher maintenant que t’es un peu moins con …

        1. Avatar de Chief
          Chief

          Oui.. mais pour la Airbus, on a un pilote dans l’avion..
          Concernant le drone il est piloté à distance…
          Cette technologie, l’avion est piloté par une intelligence artificielle, un logiciel en somme, sans pilote dans l’avion et sans pilote à distance.. Et vlan dans ta gueule

          1. Avatar de Top G
            Top G

            Oui mais si le pilote était parti pisser, l’Airbus se poserait pareil !

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