Comment les USA s’inspirent de la guerre en Ukraine pour mieux s’armer

Le département américain de la Défense est en train de revoir sa stratégie d’armement en se basant sur les enseignements tirés des combats en Ukraine, a déclaré le général Mark Milley, chef d’état-major américain. Lors d’une audition devant la commission des forces armées du Sénat américain, il a souligné l’importance de réévaluer les volumes de munitions produits en tenant compte des dépenses considérables en matière de munitions conventionnelles dans un conflit régional limité.

« L’une des principales leçons de l’Ukraine est l’incroyable dépense de munitions conventionnelles dans un conflit régional limité« , a déclaré le général Milley. Il a ajouté que, dans une guerre entre grandes puissances, la consommation de munitions serait incroyable et qu’il est crucial de vérifier si les calculs opérationnels actuels sont corrects.

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Le secrétaire à la Défense a demandé au département de la Défense de vérifier le fonctionnement de toutes les usines militaires actuelles pour s’assurer que les besoins en munitions sont correctement évalués. Les demandes de financement sont basées sur ces données, et le travail de réévaluation se poursuit.

Le général Milley a également souligné l’importance des obus d’artillerie de 155 mm, qui sont fournis en grandes quantités à l’Ukraine. Il a précisé qu’une attention particulière était accordée à ces munitions pour garantir leur disponibilité en cas de besoin.

Cette révision de la stratégie d’armement des États-Unis montre que l’expérience ukrainienne a un impact significatif sur la manière dont les responsables de la Défense envisagent la préparation à des conflits futurs. Les enseignements tirés des combats en Ukraine mettent en lumière l’importance de disposer de munitions adéquates pour répondre aux besoins des forces armées dans un contexte de conflit régional limité et potentiellement à plus grande échelle. La réévaluation des volumes de munitions produits et des calculs opérationnels permettra aux États-Unis de mieux anticiper les besoins futurs en matière d’armement et d’ajuster leur stratégie en conséquence.

16 réponses

  1. Avatar de alf2chod
    alf2chod

    Ce qui ressort du conflit en Ukraine entre l’Occident et la Russie est que la base industrielle des pays occidentaux ne leur permet plus de prendre part à des conflits de haute intensité. De plus, il serait difficile de renverser cette tendance. En effet, dans l’euphorise de la Chute du Mur de Berlin et de la disparition de l’Union Soviétique, les Occidentaux avaient proclamé la fin de l’histoire et le début du siècle américain censé être celui du libéralisme et du libre échange. Dans cette veine, les industries occidentales ont été délocalisées vers l’Asie et notamment vers la Chine qui est devenue maintenant la première rivale des USA. L’économie occidentale en grande partie est maintenant une économie spéculative. Par contre, la Russie a conservée sa base industrielle et a renforcé ses relations commerciales avec la Chine devenue l’épicentre du capitalisme en ce siècle. C’est pourquoi jusqu’à présent dans ce conflit en Ukraine, la Russie peut tirer dix fois plus d’obus que l’Ukraine. C’est une réalité qui ne peut changer du jour au lendemain.

  2. Avatar de Red Rose
    Red Rose

    @alf2chod
    « La seule chose que vous faites est de reprendre la propagande occidentale »
    Tout est résumé dans cette petite phrase …

    Je suis fasciné par ce clown qui signe graphiquement « @_@ » des yeux de myope alcoolo. Avec ce clown, tout ce qui est susceptible de contredire la théorie ras-du-sol du bien contre le mal est nul et non avenu.
    En Français, on appelle ça une chèvre. Un bel exemple d’esprit totalement obtus

    1. Avatar de (@_@)
      (@_@)

      ça y est « Red Rose » sort pour colmater la brèche sur le front en mode « vilain occidentaux, vous allez voir ce que vous allez voir »
      « Ne soutenez pas l’Ukraine ! Ils faut qu’ils se laissent recoloniser par nous, ce sont nos frères, on veut les libérer ! 🙂 🙂 On les aime c’est pour ça qu’on les tue »

      Pour la victoire, « la propagande » – y compris sur les sites russes – laisse apparaitre qu’il va falloir attendre un peu 🙂 🙂

      Au fait quelques, quelques chars occidentaux sont arrivés 🙂

      Quels menteurs que ces occidentaux

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      (@_@)

      1. Avatar de Red Rose
        Red Rose

        Y a plein de gens qui crèvent et tu commentes ça comme un match de foot.
        Immature et minable

        1. Avatar de (@_@)
          (@_@)

          Bien essayé, mais raté

          Qui a déclenché cette guerre – pardon : opération spéciale – et s’obstine à la poursuivre ?

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          (@_@)

          1. Avatar de Aziz le sultan
            Aziz le sultan

            Quelle..question..
            Depuis..maidan..bien..sûr..
            Les usa..et leurs..harki..

          2. Avatar de (@_@)
            (@_@)

            « Depuis..maidan..bien..sûr.. » Ah oui ! Quand l’ancien président ukrainien se fait élire à la suite d’élection truquées et court se réfugier en Russie – l’ancien colonisateur – suite à la révolte de la population.

            C’est vrai, on a tendance à l’oublier.

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            (@_@)

  3. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    « Vous parlez aussi des potentiels de l’armée russe que vous ne connaissez pas » En vérité, Poutine les connaissait-il vraiment quand il a engagé son armée dans cette affaire ?

    Les spécialistes de ses Etats-Majors (armée, renseignement) l’avaient pourtant mis en garde.

    Il a préféré écouter les flatteurs et les nationalistes radicaux qui rêvent d’un retour à l’impérium « Grande Russie » du 19e Siècle, repris par les cocos de l’URSS

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    (@_@)

    1. Avatar de alf2chod
      alf2chod

      Vous ne disposez d’aucune information sur les échanges de Poutine avec ses généraux. Mais la seule chose que vous faites est de reprendre la propagande occidentale. Si le potentiel militaire russe était si insignifiant comme vous le prétendez, elle n’aurait pas pu continuer de garder sous son contrôle plus de 20% du territoire ukrainien, malgré tout le soutien occidental. Vous aimez spéculer beaucoup pendant que chaque jour que Dieu fait la Russie évolue sur la ligne de front. La victoire ou la défaite dans une guerre ne s’apprécie pas au regard de sa durée. Elle s’apprécie en comparaison des pertes et des gains que l’on enregistre, d’une part et des pertes et des gains l’adversaire enregistre, d’autre part. L’Ukraine ne pourra jamais recouvrir l’ensemble de son territoire, lequel territoire était la base industrielle du pays. Au moins 40% de sa population devient soit russe soit occidentale. Sur le champ de bataille, les pertes ukrainiennes dépassent largement celles des russes : 8 à 10 ukrainiens contre 1 à 2 russes. Mais les médias occidentaux n’en disent rien. Alors à cette allure où la crise économique sévit en Occident qui ne peut pas égaler la production de munitions de industrie russe, qui finira par gagner? Revisiter la propagande occidentale au cours des guerres en Afghanistan et en Irak pour comprendre que la guerre ne se gagne pas par la propagande!

      1. Avatar de (@_@)
        (@_@)

        Vu le nombre de russes mis au tapis depuis le début de la guerre, si les ukrainiens avaient 5, 10 fois plus de pertes, ça voudrait dire que les russes sont vraiment des incapables. 🙂

        Quant aux matériels russes si abondants, les T-54, 55 qu’on voit sur les réseaux sociaux russes qui remontent depuis l’extrême orient, c’est pour leur faire prendre l’air ?

        « la guerre ne se gagne pas par la propagande ! » Poutine a été mis au courant ?

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        (@_@)

  4. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Heu… Je recommence :

    РR̩gional parce que th̢̩tre des op̩rations en Ukraine.
    РLimit̩, par ce que les moyens Рje r̩p̬te du point de vue am̩ricain Рengag̩s par eux ne sont que de 5%

    Paramètres géographique et ampleur des moyens.

    Fort heureusement, ce n’est pas – même à l’échelle européenne – un conflit majeur.

    Seuls de pauvres bougres russes et des civils ukrainiens sont engagés dans cette affaire.

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    (@_@)

  5. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Quand les USA parlent de « conflit régional limité »,
    c’est régional parce que circonscrit au front ukrainien,
    et limité de leur point de vue parce qu’en dépit des efforts de Poutine, il a suffit de 5% du budget militaire US consacré à l’aide au Ukrainien pour lui infliger tant de pertes qu’il en est à ressortir du matos des années 50 pour faire son recomplètement.

    Maintenant, sur le volume de munitions, j’aurai moi parlé d’une révision de niveau opératif, pas stratégique ou autre chose

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    (@_@)

    1. Avatar de (@_@)
      (@_@)

      aux ukrainiens…

    2. Avatar de alf2chod
      alf2chod

      Vous vous contredisez. Vous parlez de conflit régional comme s’il opposait l’Ukraine et la Russie. Mais ensuite, vous parlez du budget militaire des USA. Par conséquent, vous reconnaissez qu’ils sont impliqués. De plus, ils ne sont pas les seuls. Ils sont plus de 30 pays qui se disent les plus à mener la guerre en Ukraine contre la Russie. Vous parlez aussi des potentiels de l’armée russe que vous ne connaissez pas. La Russie est dans une perspective d’une guerre longue par opposition à une guerre éclaire du type hitlérien. A cette allure, la Russie fera plus de mal que l’Afghanistan ou l’Irak.

      1. Avatar de (@_@)
        (@_@)

        Heu… Je recommence :

        – Régional parce que théâtre des opérations en Ukraine.
        – Limité, par ce que les moyens – je répète du point de vue américain – engagés par eux ne sont que de 5%

        Paramètres géographique et ampleur des moyens.

        Fort heureusement, ce n’est pas – même à l’échelle européenne – un conflit majeur.

        Seuls de pauvres bougres russes et des civils ukrainiens sont engagés dans cette affaire.

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        (@_@)

  6. Avatar de alf2chod
    alf2chod

    C’est vous qui croyez que le conflit en Ukraine est un conflit régional limité. Plus de 30 pays les plus industrialisés qui fournissent des mercenaires, des renseignements, de la logistique militaire et civile, de l’argent, de la coordination aux niveau opérationnel et tactique au nom de l’Ukraine. Cela est un conflit international majeur.

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