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Cybercriminalité au Bénin: Tôgbè Yéton en parle dans le morceau « GAYIMAN » (Vidéo)

Alors que la traque lancée depuis quelques semaines par les autorités béninoises contre les cybercriminels se poursuit, le rappeur masqué connu sous le nom Tôgbè Yéton a fait sortir une chanson sur ce phénomène. La chanson intitulée « GAYIMAN » qui a été partagée sur la page Facebook de « Meko » ce vendredi 10 mars caricature en effet la vie d’un jeune homme qui s’adonne à cette activité. Il a connu grâce à la cybercriminalité une réussite sur le plan social et bénéficie du reste de son entourage.

L’artiste présente cet orphelin de père et de mère qui n’a qu’une vingtaine d’années comme un personnage qui a dû se lancer dans l’arnaque parce qu’il ne bénéficierait du soutien d’aucun parent. Cette chanson de l’artiste intervient dans un contexte où la traque lancée contre les cybercriminels avait suscité une vague de réactions dans les rangs des artistes. Le rappeur masqué avait été fortement critiqué sur les réseaux sociaux pour avoir demandé aux autorités de poursuivre la répression qui avait été engagée.

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« Si quelqu’un est cybercriminel, il va se faire arrêter par la police républicaine. Le président Patrice Talon ne peut pas accepter la cyber-arnaque au Bénin. Aucun président ne peut l’accepter. A la place du président, que ferais tu? Pouvez-vous l’accepter », avait-il publié alors que ses pairs décriaient le caractère sévère des différentes condamnations qui ont été prononcées contre les jeunes arrêtés.

Par le canal d’un Live qu’il avait lancé il y a quelques jours sur les réseaux sociaux, le rappeur qui s’est fait connaître par sa chanson « Adigoue Gboun Gboun » avait supplié dans sa vidéo sur Facebook le président Patrice Talon afin qu’il puisse revoir la méthode employée dans la répression.  «Monsieur le président, Genoux au sol, je vous demande très respectueusement de revoir la méthode. Je vous le demande de tout mon cœur, réfléchissez autrement sur la situation de la jeunesse », a-t-il lancé tout en disant craindre des représailles pour s’être exprimé sur le sujet.

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