Le 10 mars 2023 dernier, la banque américaine, Silicon Valley Bank s’est effondrée à la grande surprise de la planète. Une deuxième fois de son histoire ce pays et le monde des affaires semblent être amputés d’une jambe. Au regard de tout ceci, il convient de se demander, l’état économique et l’allure technologique des Etats africains. Dans l’espace de quelques heures, la Silicon Valley Bank tombe et fragilise l’écosystème financier, technologique des Etats-Unis et le reste du monde craint pour sa part. C’était le vendredi 10 mars 2023. C’est la deuxième plus grande faillite des banques américaines après celle des années 2008.
Le mercredi soir avant la mauvaise nouvelle, l’établissement avait annoncé avoir vendu 21 milliards de dollars d’actif de ses propres actions pour consolider son bilan. Il convient de demander l’impact que cet état de chose aurait sur la technologie africaine. Dans sa course pour se hisser haut à travers plusieurs programmes, l’Afrique surtout les pays comme le Nigéria, l’Afrique du Sud, le Kenya font toujours aiguiser l’appétit de la grande puissance technologique américaine Silicon Valley. Ce qui a attiré les géants d’Internet, Google et Facebook en tête, en Afrique, c’était l’essor du cinéma africain. Ils se sont implantés et ont commencé à investir massivement sur le continent africain.
Un accueil qui s’est fait sans aucune régulation sur les données personnelles. Ce qui a favorisé l’intervention de la Silicon Valley Bank. En fait, la conquête de l’Afrique est devenue une priorité pour les entreprises de Silicon Valley. Et sa chute pourrait impacter négativement sur l’Afrique surtout avec la concurrence technologique et audiovisuelle entre le Nigéria, le Ghana et l’Afrique du Sud qui fait rage. Ceci peut également porter entorse à l’industrie cinématographique de ces pays. Les investisseurs étrangers pourraient avoir des doutes sur les retours financiers et du coup les artistes cinématographes seront dans l’inactivité.
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