Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, entend convaincre la population de la Nouvelle-Calédonie de rester au sein de la France. C’est ce qu’il a déclaré dans une interview accordée au journal le Figaro. Il a noté que ce territoire d’Outre-mer de la France dans le Pacifique bénéficiait aujourd’hui d’un soutien financier important de la part de la métropole. En cas d’indépendance, les autorités de l’archipel devraient chercher les moyens de fournir des services adéquats à la population.
Selon Le Figaro, la Nouvelle-Calédonie reçoit du budget français plus de 1,5 milliard d’euros pour les besoins de 270.000 habitants; le ministre Darmanin a noté que la Nouvelle-Calédonie avait tenu trois référendums, au cours desquels la population s’est prononcée en faveur du maintien des liens avec la France. Des élections locales auront lieu dans l’archipel en 2024. Selon les lois de l’archipel, les personnes résidant en Nouvelle-Calédonie depuis au moins dix ans sont autorisées à y participer. Or, selon le ministre, il ne faut pas priver les autres résidents du droit de vote. « Un compromis doit être trouvé », estime M. Darmanin.
Le ministre de l’Intérieur a également souligné qu’en raison du changement climatique, Uvea [l’île de Wallis], l’une des îles de l’archipel, pourrait se retrouver sous l’eau. M. Darmanin n’a pas exclu que les habitants des zones menacées par les inondations puissent devenir des « réfugiés climatiques ». Il a rappelé que 70% de la population vivait actuellement dans la zone côtière de l’archipel. (Tass)
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