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Microcrédit Alafia au Bénin: les autorités appellent à la vigilance face aux escrocs

Le ministère des affaires sociales et de la microfinance et le ministère de l’économie et des finances ont publié une déclaration conjointe de presse ce mardi 21 mars 2023 articulée sur les cas d’arnaque enregistrés dans la mise en œuvre du microcrédit Alafia. Le fonds national de la microfinance a constaté depuis quelques temps, des cas d’arnaque relatifs au service de microfinance, notamment le microcrédit Alafia. Il s’agit des personnes malintentionnées et parfois des structures illégales qui se font passer pour des intermédiaires et qui proposent aux femmes contre paiement de frais exorbitants de dossier, des services d’octroi de microcrédit Alafia.

‹‹ Le récent cas est celui de  »Consolat-Bénin » qui a mis en place un système de collecte d’épargne du public dans le but d’octroyer à sa clientèle, un appui financier expérimental allant de 200.000 francs cfa à 5 millions de francs cfa et le microcrédit Alafia allant 50.000 francs cfa à 100.000 francs cfa ››, informe le directeur général du FNM, Louis Biao. Les responsables de cette structure illégale sont déjà dans les mailles de la justice. La ministre des Affaires sociales et de la microfinance précise qu’il n’y a pas d’intermédiaires dans la mise en œuvre du microcrédit Alafia outre les partenaires sélectionnés qui sont : ALIDE, PADME, FINADEV, PEBCO-BETHESDA, SIA N’SON, LE DEFI, MODEC, MSFP, MDB, IAMD-Microfinance, COMUBA, AFRICA-FINANCES, CESCA, CFAD. Le montant des crédits octroyés par bénéficiaire est compris entre 30 000 francs CFA et 100.000 francs CFA au maximum.

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En dehors des frais de dossiers et de formation qui s’élèvent à 400 francs CFA et des frais d’assurance qui sont compris entre 350 francs CFA, 600 francs CFA et 1200 francs CFA pour les crédits respectifs de 30 000 francs Cfa 50000 francs CFA et 100.000 francs CFA, plus aucun frais n’est exigé. ‹‹ C’est le lieu pour moi d’appeler encore une fois à la responsabilité de nos concitoyens. Les pouvoirs publics feront ce qu’ils peuvent, mais c’est d’abord eux qui doivent être vigilants. Il n’y a aucune initiative qui permet d’avoir des gains mirobolants ››, a déclaré le directeur général de l’Agence Nationale de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés, Abdou Rafiou Bello.

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