Les États-Unis ont annoncé leur intention de redéployer certains de leurs avions de guerre les plus avancés en Europe et dans le Pacifique pour contrer la menace chinoise et russe. C’est ce qu’a révélé récemment le Wall Street Journal dans une de ses parutions cette semaine. Alors que Washington veut limiter ses moyens militaires au Moyen-Orient, le Pentagone estime que la Chine est désormais sa « menace prioritaire » et que la Russie « devient de plus en plus agressive ».
Selon le média américain, Washington va récupérer des avions de chasse avancés, tels que le F-22 Raptor, actuellement déployés au Moyen-Orient, pour les faire stationner dans des bases européenne notamment en Allemagne et en Pologne. L’armée américaine compte combler le vide laisser en envoyant des avions d’attaque au sol A-10 Warthog qui sont pourtant vieux de plusieurs décennies au Moyen-Orient. Des hauts gradés estiment que ces derniers seront suffisants pour protéger les intérêts de Washington dans cette région du monde.
Selon des sources généralement bien introduites, ce redéploiement, qui devrait avoir lieu courant le mois prochain, signifie que les États-Unis réserveront des avions plus sophistiqués pour contrer les menaces chinoises et russes. Une partie des avions de chasse les plus avancés, encore stationnés au Moyen-Orient, sera envoyée dans la région Pacifique pour contrer les menaces de la Chine. « Il est impératif d’envoyer dans le Pacifique les avions les mieux adaptés aux menaces les plus élevées« , a déclaré au Wall Street Journal, Larry Stutzriem, major général à la retraite de l’US Air Force.
Les États-Unis et certains de leurs alliés s’inquiètent d’un éventuel expansionnisme militaire chinois dans la région du Pacifique et notamment que le schéma qui s’est produit en Ukraine se reproduise à Taïwan. De nombreux amiraux américains estiment que le gouvernement de Xi Jinping pourrait lancer une offensive dans l’État insulaire d’ici 2030, ce qui a contribué à une période de tensions entre les deux puissances nucléaires, surnommée la « décennie de l’inquiétude » rapportent des sources.
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