Dans un communiqué de presse rendu public le 31 mars 2023, Amnesty International Bénin a félicité la Commission béninoise des Droits de l’Homme (CBDH) d’être élevée au statut « A » de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’Homme et de recevoir officiellement le 15 mars 2023 à Genève de la part du Système international de protection des droits de l’Homme son certificat. Pour cette organisation des droits de l’homme, l’accréditation de la CBDH au statut « A » « ne doit pas être une fin en soi, compte tenu des nombreux défis en matière de protection des droits humains dans le pays ». Elle a par ailleurs invité les autorités béninoises à aller plus loin dans leur engagement en faveur des droits humains au Bénin.
( lire le communiqué de Amnesty International Bénin )
Amnesty International Bénin salue l’accréditation de la Commission béninoise des droits de l’Homme (CBDH) au statut « A » de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’Homme, et la remise officielle du certificat le 15 mars 2023 à Genève par le Système international de protection des droits de l’Homme.
Cette distinction attendue depuis une vingtaine d’années est un réel élément de satisfaction, qui vient récompenser le travail effectué par la CBDH. Néanmoins elle ne doit pas être une fin en soi, compte tenu des nombreux défis en matière de protection des droits humains dans le pays.
Notre organisation invite les autorités béninoises à aller plus loin dans leur engagement en faveur des droits humains au Bénin.
Cela passe notamment par l’amélioration des conditions de détentions dans les prisons surpeuplées ; par l’ouverture d’enquêtes indépendantes sur chaque cas de recours présumé excessif à la force par les forces de défense et de sécurité ; par la révision du Code pénal, en particulier l’article 237, afin de garantir le droit à la liberté de réunion pacifique, conformément au Pacte international relatif aux droits civils et politiques ; par la révision du Code du numérique, en particulier l’article 550, qui restreint indûment le droit à la liberté d’expression, notamment en supprimant la peine de prison pour le délit de [diffusion de] fausse information ; par la révision de la loi n° 2018-34 du 5 octobre 2018 relative à l’exercice du droit de grève en République du Bénin, pour se conformer aux normes internationales en matière de droits humains, notamment en ce qui concerne les conditions applicables à la durée des grèves et l’interdiction de l’exercice du droit de grève par certaines catégories de personnel.
Pour plus d’informations ou pour organiser un entretien, veuillez nous contacter via :
mobilisation.media@aibenin.org , +229 64420262
Laisser un commentaire