Le tribunal correctionnel de Toulouse a lourdement sanctionné à 10 mois de prison ferme un jeune militaire de 24 ans, accusé de trafic de drogue. Le jeune homme a été pris la main dans le sac il ya quelques jours par des éléments de la gendarmerie nationale. Durant le contrôle, les gendarmes ont découvert dans la voiture du militaire 300 grammes de résine de cannabis, 200 g d’herbe et 10 g de cocaïne et 1410 euros en liquide. Selon des sources concordantes, le jeune soldat jouait le rôle de livreur.
Devant le juge, l’homme a reconnu les faits en expliquant qu’il travaille comme livreur pour un réseau de trafiquants de drogue. Pourquoi un militaire de son État, qui est conscient de la responsabilité qui lui incombe a-t-il agit de la sorte ? Devant les juges, le jeune militaire a indiqué qu’il a cédé aux sirènes du gain facile. "J’ai eu envie de plus d’argent, des gens d’à côté de chez moi cherchaient un livreur. Ils m’ont promis 4 000 euros, j’ai bêtement accepté" dira l’homme de tenue. Pour le président de la chambre correctionnelle, le jeune militaire s’est rendu coupable d’un acte totalement illégal. "Vous aviez un emploi du temps, des jours chômés, des jours travaillés avec des horaires comme un vrai travail, mais totalement illégal" a notifié le juge principal à l’endroit de l’accusé.
D’après les informations de médias locaux, le militaire assurait fréquemment une vingtaine de livraisons par jour dans la zone de Toulouse. Suite à sa condamnation, l’accusé fut placé en prison. Pour Maître Jean Balbo, avocat du militaire la peine retenue contre son client est disproportionnée à cause de son statut de militaire. Il dira ceci : "Il va perdre son emploi, sa rente. La punition est déjà lourde, une peine de prison ferme me semble inadaptée au regard de son profil. Ce n’est pas un trafiquant, il agissait dans la peau d’un livreur, il n’avait pas la sensation de dealer"
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C’est ce qu’ils viennent faire le long de nos côtes ouest africaine, dans le golfe de Guinée.